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Critique de Varaha


« Si tu le peux, crois en ton Dieu.
Mais surtout, crois en la vie.
Si ta vie oublie ton Dieu, garde ta vie. 
Si ton Dieu empêche ta vie, rejette ton Dieu.
Ta vie est l'unique,
Et, qui que tu sois, ton Dieu n'est pas le mien. »

Nous sommes à Marseille au moment de l'occupation où un jeune élève de 14 ans, Denis, rencontre soeur Clothilde, âgée de 22 ans, lors d'une visite à l'hôpital.

Les sentiments naissent et évoluent petit à petit, de page en page, d'amitié et d'admiration vers un amour maternel, ou du moins essaie t'elle de s'en persuader.

«  - Je ne dormirai pas. Je ne veux pas dormir. On dort trop et on ne vit pas assez. »

Le texte est doux, les mots et les phrases se suivent et roulent comme l'eau d'un ruisseau. Puis apparaissent des rapides, les pensées deviennent plus pressantes et, en parallèle, grandit la peur de pêcher. On se dit que même à l'heure actuelle, cette situation provoquerait le même genre de remous avec peut-être un peu moins d'intensité.

«  Mal partis pour mal partis, nous sommes partis ensemble. Les choses vues sous cet angle, nous sommes plutôt bien partis. »

La guerre est présente, en arrière plan, ce qui rend les passages où elle prend de l'importance encore plus frappants. Avec la fin de la guerre, vient la fin forcée de cet amour que l'on espère temporaire pour les deux amants. La conclusion du livre se termine par un désir qui doit s'accommoder d'une longue attente.
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