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Critique de Erik35


LES HOMMES DU NORD.

Ce quatrième volume de cette série intitulée fièrement BREIZH et consacrée à l'histoire de la Bretagne - insulaire puis continentale ainsi qu'on l'a brièvement compris avec les résumés des trois volumes précédents -, se poursuit donc tel que le précédent avait vécu : avec cette pression permanente des vikings, de ces "Nordman" essentiellement venus du Danemark, moindrement mais de manière non négligeable de Norvège, en ce qui concerne les côtes de l'actuelle France où il feront souche, comme chacun le sait et même donneront le nom à notre future Normandie. Profitant de la mort d'Alain le Grand en 907, ils prendront à nouveau possession de vastes territoires armoricains, pour être enfin et définitivement repoussés et battus le 1er Aout 939, avec l'aide des troupes franques du roi Louis IV d'Outremer.

Mais ce n'en était tout de même pas tout à fait terminé avec les premiers descendants de ces vikings installés dans ce nouveau territoire cis entre Cotentin et embouchure de la Seine (pour aller vite), les échauffourées entre les deux duchés étant légion, jusqu'à ce que nombre de seigneurs bretons s'allient, souvent pour le meilleur, avec un certain Guilllaume le Conquérant, se voyant attribuer d'immense terres dans le royaume d'Angleterre enfin conquis, certains y faisant même souche.

De diplomaties délicates en franches batailles, le Duché de Bretagne va tâcher de faire ce qu'il put pour maintenir sa souveraineté, surtout avec l'émergence de l'époux (Henri II Plantagenêt) puis des fils de la célèbre Aliénor d'Aquitaine (d'abord Reine de France puis Reine d'Angleterre), dont le fameux Richard Coeur de Lion (son "chouchou") puis de Jean que la postérité a retenu sous le sobriquet de "sans Terre".

Et c'est avec le décès d'un certain adolescent tout juste dégrossi, neveu du précédent et qui tombera sous ses coups à l'âge de dix-sept ans - mais on peine à croire que le "Prince Jean" les donna lui-même comme c'est ici présenté -, espoir sacrifié de Seigneurs bretons, et d'une mère, la duchesse Constance, que celle-ci aura prénommé, par défit à l'encontre des régnants d'Angleterre tout autant que par vision politique d'envergure, Arthur, que la couronne de France sous la houlette de Philippe-Auguste tentera aussi d'aider (par calcul, comme on s'en doute). Ces espoirs seront donc définitivement mis aux oubliettes avec cet assassinat, de même que l'idée d'une Bretagne une fois encore libérée de ses deux imposants voisins...
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