AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Fandol


L'amour est au centre de ce roman signé Alain Jaspard, un auteur que je découvre avec son premier roman, Pleurer des rivières, expression qui signifie traduire une immense tristesse avec beaucoup de larmes.
Il y en a des larmes tout au long de ce récit et je n'ai pas été le dernier à pleurer, de colère surtout, devant l'issue d'une histoire un peu folle mais tellement vraie dans sa cruauté et sa description de vies toujours sur le fil du rasoir.
Tout commence avec Franck et son pote, Sammy. Ils font dans la ferraille. Si le premier est correct, le second n'hésite pas à se lancer dans des trafics voire du vol pour gagner du fric.
Franck doit surtout nourrir sa famille car, avec Meriem (28 ans), ils ont déjà sept enfants et un huitième est en route mais chut ! Franck n'est encore pas au courant…
Bon, je n'oublie pas Séverine qui dessine et écrit pour la jeunesse. J'avoue que son conte sur les crapauds et les princesses est désopilant. Son compagnon, Julien, est avocat fiscaliste mais aime bien aussi être commis d'office. Tous les deux, ils voudraient bien avoir un enfant mais sans succès…
Les aléas de l'histoire vont faire rencontrer tout ce beau monde après que l'auteur nous ait servi de savoureux passages sur les fêtes gitanes de Saintes-Maries-de-la-Mer. Alain Passard précise bien qui est Gitan, Tzigane, Rom ou Yéniche, comme Franck et Meriem.
Difficile d'en dire davantage sans déflorer tout plaisir de lecture mais je peux redire que ce livre m'a fait vraiment pleurer sur la connerie humaine, mettant en exergue la rigueur de certaines lois qui, appliquées, causent d'énormes dégâts irréparables.
Quel gâchis pour une sage-femme qui veut se distinguer et un flic qui veut briller comme enquêteur plus la presse qui empile les titres racoleurs, ravageurs, d'une imbécilité crasse !

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
Commenter  J’apprécie          740



Ont apprécié cette critique (69)voir plus




{* *}