Je souhaite tout d'abord remercier les éditions du Seuil et l'opération Masse Critique pour cette lecture du Dernier bain de
Gustave Flaubert de
Régis Jauffret.
Le roman de
Régis Jauffret se divise en deux parties avant de se conclure sur un « chutier ». Cela commence à la première personne :
Flaubert raconte Gustave. C'est le moment du « Je », de l'homme derrière l'écrivain, de l'être de chair qui a vécu, souffert de crises d'épilepsie, d'abcès dentaires et de syphilis. Ce sera l'occasion pour nous de découvrir l'enfance auprès d'un père médecin et d'une mère aimante, la bourgeoisie rouennaise, les premiers émois, et l'appétit de vivre de l'écrivain.
Il faut ensuite distinguer l'homme (Gustave) de l'auteur (devenu à la fois légende, marque, et même investissement financier pour la famille
Flaubert). Et c'est dans une deuxième partie intitulée « Il » que Régi Jauffret, en bon scribe, se fait plaisir à faire se manifester les personnages de l'oeuvre :
Madame Bovary et quelques autres antihéros viennent accabler leur créateur de reproches. Je ne suis pas un grand connaisseur de
Flaubert. Je n'ai certainement pas apprécié à sa juste valeur.
Enfin, le roman s'achève sur un chutier vraiment écrit trop petit pour être lisible. C'est une note finale décevante pour ma part et un coup de poker de la part de l'éditeur.
Jauffret nous offre un imaginaire vivant, une vie rêvée plus vraie que nature, peut-être un peu trop hermétique au néophyte que je suis.
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