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Critique de Yves_Guillerault
Tout semble très convenu au départ. L'impression de pénétrer dans une histoire plate, creuse, sans aucun intérêt, un peu à l'image de cette visite rapide (bâclée ?) du haut-Blanès. Mais convenu vraiment juste au départ. Jusqu'à la fin du premier chapitre.
Parce qu'ensuite, tout devient étrange, envoûtant, presque paranormal, bien qu'aucun phénomène de ce type ne surgisse dans la narration, bien entendu. On suit la narratrice, un peu larguée, il faut bien le dire (mais qui ne le serait pas dans de telles conditions ?), on la suit partout, dans ces bars, ces restaurants, ces hôtels, ces campings, on la suit dans ses rencontres, on la suit dans ces cercles concentriques "blanèsiens" en se disant parfois que, effectivement, ça tourne en rond. Oui, ça tourne en rond. Incontestablement. Et c'est justement toute cette errance (ces errances) qui révèle tout son suc, tout le nectar, toute la saveur de ce bouquin particulier, étrange, mais diablement passionnant. Il y a du Néant et de l'Être sartrien dans ce morceau d'existence(-ialisme). On a chaud, on transpire, ça poisse, et puis une légère brise nous rafraîchit subitement, on boit un verre de blanc et tout va bien... Une tranche de vie, quoi !
Et bien entendu, à la fin du livre, l'irrésistible envie d'aller découvrir Blanès, non pas pour Bolano mais pour marcher dans les pas d'Hedwige Jeanmart, évidemment.
Parce qu'ensuite, tout devient étrange, envoûtant, presque paranormal, bien qu'aucun phénomène de ce type ne surgisse dans la narration, bien entendu. On suit la narratrice, un peu larguée, il faut bien le dire (mais qui ne le serait pas dans de telles conditions ?), on la suit partout, dans ces bars, ces restaurants, ces hôtels, ces campings, on la suit dans ses rencontres, on la suit dans ces cercles concentriques "blanèsiens" en se disant parfois que, effectivement, ça tourne en rond. Oui, ça tourne en rond. Incontestablement. Et c'est justement toute cette errance (ces errances) qui révèle tout son suc, tout le nectar, toute la saveur de ce bouquin particulier, étrange, mais diablement passionnant. Il y a du Néant et de l'Être sartrien dans ce morceau d'existence(-ialisme). On a chaud, on transpire, ça poisse, et puis une légère brise nous rafraîchit subitement, on boit un verre de blanc et tout va bien... Une tranche de vie, quoi !
Et bien entendu, à la fin du livre, l'irrésistible envie d'aller découvrir Blanès, non pas pour Bolano mais pour marcher dans les pas d'Hedwige Jeanmart, évidemment.
