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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voilà un livre que je ressors de derrière les fagots. Bien planqué qu'il était au fin fond de ma bibliothèque.
Avec « Les sarments d'Hippocrate » C'est la deuxième fois que je rencontre Stephane Brandoni et Amaury Pujol de Ronsac. J'avais lu, « Brandoni's blues » il y a fort longtemps mais pour une autre raison, un challenge » fictions et polars Gay et Lesbiens » c'était il y a presque 20 ans, il y a prescription maintenant, même si je crois bien que je vais ressortir mes fiches lectures et vous parler bientôt si j'en trouve le temps de « »Brandoni's blues »
Mais revenant à notre polar, alors que que nous raconte « Les sarments d'Hippocrate »
Cyprien Desseauve est le patron du service de gynécologie-obstétrique du CHU. Il reçoit depuis deux mois des lettre anonymes de plus en plus obsédantes, de plus en plus menaçantes…
Élu local, Desseauve est pourtant une personnalité établie et respectée dans la région. Il est marié à Geneviève et à eu six beau enfant. Cette homme brillant, et pourtant habituellement si sûr de lui. Oui mais voilà après les menaces c'est la secrétaire du professeur, Bénédicte qui est retrouvée morte. Et dans le service ça jase. Et oui on prête au professeur une liaison avec la victime. D'ailleurs on le sait, c'est un coureur, il collectionne les aventures. de là à dire que sa femme s'en accommode… Car visiblement derrière les convenances et les apparences se cachent bien des secrets. Et c'est ce qui est plaisant dans ce petit polar. C'est la critique sociale que fait l'auteure de cette bourgeoisie de province bon teint qui se croit au dessus de la mêlée. Des intouchables en quelques sortes….On aime le ton détaché de Sylvie M Jema quand elle se fait spectatrice de cette société surfaite.
On aime aussi le ton très ironique qu'elle prend pour décrire le fonctionnement d'un grand service d'un hôpital universitaire. Les jeux de pouvoir qui si exercent. Les petites mesquineries du quotidiens. Quand le chef de service mène son équipe d'une main de fer sans considération pour les problèmes de son personnel. Avec lui il faut que ça tourne et que ça saute. Et justement tout le monde ne succombe pas au charme du grand ponte. C'est le cas de Cécile Brandoni, interne dans le service de monsieur Cyprien Desseauve. Aussi pour tenter de séduire la convoité, il décide de faire appel à la police et comme il a un peu d'influence dans sa ville et aussi quelques amis bien placé, il demande a se que soit le lieutenant Brandoni qui soit saisi de l'affaire. Mais le lieutenant Brandoni enquête avec le capitaine Pujol de Ronsac. Et notre duo vont être amener à démêler des situations bien complexe surtout qu'à son tour le professeur Desseauve est assassiné, il ne fait aucune doute. Aussi, Stephane Brandoni et Amaury Pujol de Ronsac vont être amenés à fouiller dans les affaires des notables de la région. Et là ça sent pas toujours très bon.
Bref on va suivre pas à pas leurs enquêtes, on va suivre chaque piste avec eux. On va être aussi au plus près du travail de nos policier. Forcément on est là dans un manuscrit qui concoure pour le prix du quai des Orfèvres. Et vous le savez, pour désigner le lauréat, le jury composés de policiers, magistrats, avocats et journalistes se détermine sur le réalisme et la crédibilité de l'histoire en matière de fonctionnement de la police et de la justice françaises. Et ici ce critère est respecté.
Voilà qui nous donne un roman policier classique avec une dimension et critique social et dans un univers médical. C'est bien fait, même si le suspense n'est pas toujours au rendez-vous, ça se lit vite et plaisamment, surtout que Sylvie M. Jema nous entraîne au coeur d'un milieu dont elle connaît à merveille les pratiques et les secrets ce qui donne la saveur de ce petit polar fort sympathique.
Ce que j'ai aimé aussi c'est les rapports de famille chez les Brandoni, la fratrie je devrait dire sororie, car Stephane a deux soeurs, j'ai aimé aussi les liens qu'entretiennes les enfants et leur parents. Il y a chez eux de la chaleur et de l'amour familial qui fait du bien. Et puis on s'attache aux personnages, surtout à nos deux flics et surtout pour ma part à Stéphane….
J'avoue j'ai préféreré « Brandoni's blues » mais je vous le disais, Les sarments d'Hippocrate s'il n'est pas le polar de l'année et qu'il ne me restera pas en mémoire a été une lecture sympathique et agréable pour tout ce que j'ai cité plus haut !
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Petit livre commencé en attendant la masse critique, et terminé le jour où elle est arrivée.
Récit policier sur fond médical, avec plusieurs protagonistes, des liens plus ou moins serrés entre eux et, au milieu, un mort...
"Drôle de métier : à la fois mélange de technique, logique, raisonnement, savoir-faire, mais aussi de non-dit, d'impalpable et d'émotions."
Le thème est assez bateau, le style relativement moyen, on se doute assez vite de la conclusion, mais le point fort de ce récit réside dans les différentes subtilités et surprises de cette conclusion.
Ce ne sera pas mon livre préféré depuis ce début d'année, mais ce fut l'occasion d'une lecture agréable et d'un bon moment de détente.
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Dans cette grande ville de Bretagne, le professeur Cyprien Desseauve dirige le département de gynécologie-obstétrique d'une main de fer. Mais, depuis deux mois, il reçoit très régulièrement des lettres de menaces qui l'horripilent au plus haut point. Il décide alors d'en faire part à la police… Il paraît que la jolie petite interne qui lui résiste a de la famille dans les forces de l'ordre, ça devrait lui permettre d'opérer un rapprochement… Au même moment, sa secrétaire et maîtresse attitrée décède brutalement. Suicide, mort naturelle ou meurtre ? Difficile de savoir. Dès lors, rien ne va plus dans le département : les rumeurs vont bon train, l'angoisse domine et la belle image du professeur s'effrite. Car il semblerait bien que, sous ses airs de famille parfaite, la famille Desseauve cache de bien vilains secrets…

Au delà de l'enquête policière, ce qui m'a plu dans ce roman, c'est le ton volontairement ironique qu'utilise le narrateur pour décrire les drames qui se jouent au CHU. Il se moque bien volontiers de cette bourgeoisie imbue d'elle-même qui se croit à l'abri de tout scandale. Il appuie également sur les nombreux stéréotypes qui fondent traditionnellement le genre : le partenariat complice entre les policiers (un homme et une femme), la jolie femme flic au caractère bien trempé et à la vie personnelle tumultueuse, l'emploi fréquent du nom de famille pour désigner les personnes dont on parle, etc.

La structure de ce roman le rend également très dynamique : chaque nouveau paragraphe, au sein d'un même chapitre, dépeint les aventures d'un personnage différent. Cela donne un petit côté cinématographique au roman dans lequel les plans sont multipliés. Parfois, cela peut être déroutant : le lecteur n'a pas le temps de s'installer auprès d'un personnage qu'il change déjà de perspective mais globalement, cet agencement est un atout.

Les protagonistes, quant à eux, sont fort stéréotypés et leur psychologie assez peu fouillée :

le professeur Desseauve, archétype du bourgeois arriviste et imbu de lui-même ;
les soeurs Brandoni sont évidemment belles et limite adulées pour tous leurs condisciples ;
le méchant flic frustré et peu scrupuleux qui jalouse les autres ;
la secrétaire revêche, au physique plus qu'austère.
Bref, l'auteure y va à fond ! Mais c'est justement tout ce côté caricatural qui rend la lecture facile et agréable.

Enfin, j'ai trouvé l'intrigue assez bien ficelée même si quelques éléments sautent assez vite aux yeux du lecteur [et je me demande même si ce n'est pas volontaire parfois, tellement il semble y avoir un panneau lumineux au-dessus de certains indices disant « retiens-moi, je suis important pour la suite !« ]. le retournement de situation final m'a vraiment surprise et m'a fait oublier le côté horripilant des éléments trop attendus.

Une lecture agréable et originale que je vous conseille si vous appréciez les policiers ou l'environnement hospitalier.
Lien : http://www.maghily.be/2015/0..
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Un bon polar dans le milieu médical. Ce roman a un style classique car on y retrouve un certain nombres de clichés propre au milieu médical ( ceux qui y travaillent lèveront les yeux au ciel) et au milieu de la criminelle. L'histoire est simple mais bien menée. Pour ma part, j'avais assez vite suspecté le criminel mais il me manquait le mobile. Cela n'a en rien gêné ma lecture. L'histoire est prenante et pleine de rebondissement.
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