La confrérie des chasseurs de livres

Voilà un bouquin jubilatoire, comme on dit à notre époque.
Sur un scénario bien meilleur que le da Vinci code et son ésotérisme clinquant, ici transparaît un éloge du livre et de la connaissance. On suit avec plaisir les aventures et mésaventures de Villon et de son comparse, qui sont manipulés jusqu'à la fin, où par une dernière pirouette, le poète maudit renverse le cours de l'histoire.
Quant au style, il se rapproche de l'épique, du picaresque, tout en semant quelques expressions triviales par ci par là. On peut aimer ou pas, mais au moins, il montre une recherche dont les Marc Lévy et autres Guillaume Musso ne sauraient se prévaloir.