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Critique de Meps
Est-ce une tendance ou un (mal)heureux hasard ? Mes derniers choix de lectures de l'imaginaire sur NetGalley m'ont semblé avoir un angle d'approche similaire: la romance "moderne", avec son lot d'interrogation sur les identités de genre et les doutes sur sa sexualité.
Je ne suis pas particulièrement porté sur la romance et ce n'est donc pas du tout ce que je recherche, que ce soit dans les littératures de l'imaginaire comme dans la littérature plus générale. La volonté d'écrire des romances plus inclusives où l'homosexualité ou la question du genre ne soient plus tabous me semblent aller dans le bon sens... mais pas forcément pour ce qui concerne l'imaginaire.
En effet, et c'est le cas ici, la problématique autour du genre est abordée par la voie de la magie, le changement de sexe est même ici présenté comme une malédiction. Si cela peut permettre aussi d'aller interroger les représentations de la société, cela contribue pour moi à jeter un trouble supplémentaire dans le genre ((c) Judith Butler) pour une question déjà suffisamment complexe à aborder sans y inclure la magie.
Le trouble n'est d'ailleurs ici pas que dans le genre puisque l'auteur fait le choix d'une uchronie... multiple. Les personnages magiques ont l'attitude et les vêtements de nobles moyen-âgeux... mais sont plongés dans une moité de vingtième siècle où subsistent une monarchie et des seigneurs... dans un monde un peu steampunk où les montgolfières restent le transport aérien... mais peuvent aussi côtoyer des drônes... alors que certaines conversations sonnent au contraire très XXIème siècle... et les personnages magiques mi-homme, mi-bête n'oublient pas d'emporter leur barre de céréales (oui, oui, vous avez bien lu) pour éviter le petit creux pendant la bataille.
Je suis un peu de mauvaise foi en réunissant dans ma présentations les anachronismes plus ou moins volontaires qui rendent le récit étrange. En effet, il y a certains moments plutôt bien rendus, que ce soit dans les scènes de combat... ou même dans les scènes sexuelles que j'ai trouvé bien mieux écrites que dans certains romans spécialistes du genre.
Mais c'est vraiment beaucoup trop inégal pour que je puisse me laisser transporter. le concours de centimètres entre mâles énervés que beaucoup de critiques ont noté est en effet incongru, mais n'est pas le seul moment où on a envie de se dire "Mais pourquoi, en fait ?". le tome deux ne me trouvera pas au rendez-vous mais je remercie tout de même NetGalley et les éditions MxM Bookmark pour cette lecture hors de mes sentiers battus.
Je ne suis pas particulièrement porté sur la romance et ce n'est donc pas du tout ce que je recherche, que ce soit dans les littératures de l'imaginaire comme dans la littérature plus générale. La volonté d'écrire des romances plus inclusives où l'homosexualité ou la question du genre ne soient plus tabous me semblent aller dans le bon sens... mais pas forcément pour ce qui concerne l'imaginaire.
En effet, et c'est le cas ici, la problématique autour du genre est abordée par la voie de la magie, le changement de sexe est même ici présenté comme une malédiction. Si cela peut permettre aussi d'aller interroger les représentations de la société, cela contribue pour moi à jeter un trouble supplémentaire dans le genre ((c) Judith Butler) pour une question déjà suffisamment complexe à aborder sans y inclure la magie.
Le trouble n'est d'ailleurs ici pas que dans le genre puisque l'auteur fait le choix d'une uchronie... multiple. Les personnages magiques ont l'attitude et les vêtements de nobles moyen-âgeux... mais sont plongés dans une moité de vingtième siècle où subsistent une monarchie et des seigneurs... dans un monde un peu steampunk où les montgolfières restent le transport aérien... mais peuvent aussi côtoyer des drônes... alors que certaines conversations sonnent au contraire très XXIème siècle... et les personnages magiques mi-homme, mi-bête n'oublient pas d'emporter leur barre de céréales (oui, oui, vous avez bien lu) pour éviter le petit creux pendant la bataille.
Je suis un peu de mauvaise foi en réunissant dans ma présentations les anachronismes plus ou moins volontaires qui rendent le récit étrange. En effet, il y a certains moments plutôt bien rendus, que ce soit dans les scènes de combat... ou même dans les scènes sexuelles que j'ai trouvé bien mieux écrites que dans certains romans spécialistes du genre.
Mais c'est vraiment beaucoup trop inégal pour que je puisse me laisser transporter. le concours de centimètres entre mâles énervés que beaucoup de critiques ont noté est en effet incongru, mais n'est pas le seul moment où on a envie de se dire "Mais pourquoi, en fait ?". le tome deux ne me trouvera pas au rendez-vous mais je remercie tout de même NetGalley et les éditions MxM Bookmark pour cette lecture hors de mes sentiers battus.
