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Critique de adtraviata


Quand j'ai commencé ce roman qui date de 2007, j'ai d'abord eu beaucoup de plaisir : voilà qu'Armel Job s'attaquait au sujet de la sainteté, de l'Eglise, avec une contestation pour le moins rocambolesque de la canonisation toute fraîche de Freya Deliège. Mais au fil de l'enquête que mène un prêtre de l'Opus Dei et son « surnuméraire » (son « mendaïï » on peut le dire – mais qui poussera l'enquête bien plus loin que prévu), des questions sérieuses sont abordées : le poids de l'institution, la frontière entre le bien et le mal – et surtout qui décide de cette frontière -, la définition de la sainteté, l'amour. Tout cela à travers un beau personnage de femme, complexe, Freya, dont on découvre la vraie histoire par rapport aux accusations du corbeau. Une femme libre, bonne, aimante, qui peut-être ne correspond pas, en effet, aux critères de la sainteté selon l'Eglise.

Armel Job situe son roman à Liège, sans nommer la ville (mais avec ce clin d'oeil du patronyme de Freya…) On sent qu'il s'est bien documenté, qu'il connaît bien ce dont il parle et sa critique ironique de certains aspects de l'institution Eglise (à travers l'Opus Dei notamment et les dernières années du pontificat de Jean-Paul II) est subtile. Il est assez intelligent pour faire deviner entre les lignes une autre vision possible des choses. Et le plaisir de lecture est comme toujours renforcé par l'élégance de son écriture.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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