C'est pas parce qu'on est paranoïaque que personne ne vous veut du mal.
On se repose ici, même s'il n'y a plus de silence.
Tous deux, ils en poussent plus d'un à changer de trottoir. Un grand jeune tout sec aux longues jambes bancales accompagnant la menace d'une masse aux larges épaules. Deux oiseaux rapaces n'ayant pas assez d'espace sous l'éntendue, entre deux sommets. Ils ne leur auraient pourtant rien fait, mais ils ne savent plus comment se mettre de biais. Comment sortir leurs ailes de leur axe. Pire : comment se déposer. Le bistro est en vue. Un rire secoue le peintre. Une toux, et le rire est craché sur le sol. La porte s'ouvre avec fracas. Ils abordent.