Chaque fois qu’une personnalité connue meurt dans des circonstances bizarres, il se trouve quelqu’un pour rapporter les pires calembredaines, sous le couvert de l’anonymat, bien sûr.
C’était un être charmant, mais il pouvait aussi être très brutal. Il ne supportait pas les idiots. Encore moins les incompétents.
Il aime particulièrement passer de longues heures dans le garage à s’en occuper ; il trouve dans l’exercice de ses talents de mécanicien un cadre propice à la fois à la détente et à la méditation. Rose a souvent eu à le tirer de là presque par la force pour ne pas souper seule.
Il se souvient d’un cas, entre autres, alors qu’il était jeune officier. Une de ses premières affaires de meurtre. La sombre affaire du révérend Hemsley, comme l’avait surnommée la presse à l’époque. Des jeunes garçons avaient commencé à disparaître des environs d’Oxford, plus d’une dizaine en moins d’un mois. Évidemment, la psychose s’était vite emparée de la population. Scotland Yard avait consacré des ressources sans précédent à cette enquête, mais comme c’est souvent le cas, une simple erreur de la part du criminel avait mené à son arrestation.
La privation d’oxygène décuplerait le plaisir sexuel, à ce qu’on dit. Il aura seulement été imprudent, c’est tout.