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Critique de Foxfire


La série Bouncer ne faisait déjà pas dans la dentelle avant ce tome. Sales trognes burinées, bad boys sadiques, violence outrancière, voilà les ingrédients de la saga de Boucq et Jodo. le retour du Bouncer est encore plus excessif. Ce 8ème volet est plus bis que jamais.

Je me suis bien amusée avec ce "To hell" qui porte bien son titre. L'intrigue m'a fait penser à une transposition western de "New-York 97". Comme dans le film de Carpenter, le héros estropié (Bouncer est manchot tandis que Snake est borgne) doit aller chercher quelqu'un dans une prison de très haute sécurité. Dans "N.Y 97" la prison était entourée d'eau puisqu'il s'agissait de l'île de Manhattan, dans Bouncer la prison se trouve au milieu du désert. A l'intérieur, c'est la loi du plus fort et la barbarie est la norme. A la fin de ce tome, le Bouncer doit mener un combat dans une arène comme Plissken dans le film. Je ne sais pas si c'est une coïncidence ou si c'est volontaire mais ces ressemblances m'ont réjouie.

Le dessin de Boucq est toujours aussi réussi. Il passe avec brio de paysages enneigés à une ambiance désertique.
Le passage dans le village désolé de Las Tarentulas est de toute beauté. Les auteurs y insufflent une atmosphère macabre et putride presque teintée de poésie.

La lecture de ce 8ème tome donne envie de se plonger sans attendre dans l'ultime volume de la série.

Challenge B.D 2017
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