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Critique de bdelhausse


Je tiens l'Incal, toute la série, pour une des meilleures séries de BD jamais produite. La rencontre de deux génies de la BD a donné un chef d'oeuvre. Et pourtant ce n'était pas gagné au départ. Les folies des deux auteurs ont parfois dérivé vers des eaux un peu glauques. Jodorowsky a parfois largement dérapé et pédalé dans la semoule. On le sent davantage cadré ici, et ce n'est sans doute pas plus mal.

Les fans du 5è élément ne bouderont pas leur plaisir de voir à quel point le film emprunte quelques éléments-clés à la BD. Plagiat, vous avez dit plagiat? le tribunal va donner raison à Besson contre les auteurs (et leur maison d'édition). Il est vrai que les "ressemblances" les plus flagrantes film/BD s'arrêtent au bout de quelques pages. Mais il y a quand même (en ce qui me concerne) un fil rouge qui relie les deux oeuvres. Chacun jugera en son âme et conscience, donc.

John Difool, flanqué de son "pélican" Deepo, va entrer en possession d'une petite pyramide lumineuse dotée de vie et d'intelligence. Ce détective raté va entrer en symbiose avec l'incal (car c'est lui), ce qui lui permettra d'échapper à tous les malfrats (et le reste) de l'univers qui semble se retrouver à ses trousses. John Difool, loser ultime, va devoir sauver l'univers... rien que cela.

Le rythme est soutenu. L'univers est maîtrisé. Et même si le départ est assez "conventionnel", on bascule rapidement dans le déjanté avec toute une panoplie de personnages particulièrement bien vus. On a un dictateur cloné pour la 9è fois, appelé Ophidité majeure. Une Marraine à la tête du Siège de l'Amok, une organisation rebelle. Kill tête de chien, un humanoïde à tête de chien (tiens, un truc logique...). Une cité technique techno sur laquelle règne un techno-pape, et qui démembre les cadavres pour en refaire des robots... C'est haletant et on va de charybde en scylla en suivant John Difool.
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