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Critique de Fifibrinda


New York, Londres, Paris, Amsterdam, Corfou … Ginny accomplit sac au dos ce jeu de piste, peu ou prou initiatique, où les enveloppes bleues tiennent lieu de cailloux blancs. Elles lui sont laissées par sa tante Meg, l'originale de la famille, récemment disparue. Ce cadeau posthume à sa nièce est son testament, mais aussi une manière de l'accompagner encore un peu et de la sortir de sa route bien tracée de jeune fille sage.
Mais si l'idée de départ séduit par son originalité, le résultat final est un peu décevant, peut-être trop américain. On retrouve en effet de nombreux clichés en vogue outre-Atlantique : Londres abrite surtout Harrod's et des théâtres underground, Paris c'est bien sûr Montmartre et le Louvres, Rome est séduisante et les Italiens séducteurs … Quant à Ginny, elle est un peu naïve et crédule, mais attachante et les ado aimeront sans doute rêver sur ses pas …
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