AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Cigale17


Un homme de l'Inspection du bétail du comté d'Absoraka et un autre du service des Forêts des États-Unis se penchent sur la carcasse d'un mouton. le shérif Walt Longmire et son adjointe Victoria Moretti les accompagnent. C'est peut-être un loup l'auteur du « moutonicide ». Probablement. Même s'il n'y a pas de loups dans le comté. Notez que le mouton appartient à Abarrane Extepare, le richissime bootlegger à cause de qui Lucian a perdu sa jambe il y a des années. Ça ne présage rien de bon. Et puis, que font ici tous ces moutons ? Où est le berger qui est censé les garder ?
***
Je suis contente de retrouver Craig Johnson en meilleure forme : j'avais beaucoup moins apprécié son dernier roman que les précédents et j'ai aimé celui-ci. On peut pourtant dire que Walt Longmire, lui, n'a pas vraiment repris la forme… Il souffre beaucoup, se soigne quand il ne peut plus faire autrement, semble incapable de reprendre une relation normale avec Vic qui ne se départ cependant pas de son humour et de ses remarques bien senties. Quant au shérif, les mises en boîte qu'il fait subir aux imbéciles restent des morceaux de bravoure, qu'il s'agisse des explications sur la lycanthropie (p. 144), du vol du corps de Buffalo Bill (p. 205), de l'odorat des chiens (p. 328), ou de bien d'autres encore, explications jamais pesantes, jamais pédantes, toujours doublées d'humour et d'une forme d'ironie que le récepteur semble incapable de percevoir, souvent trop sûr de lui ou trop imbu de son prétendu savoir. Bref, un régal. L'enquête sur le berger va se doubler d'une autre recherche. Elle nous permettra de mieux connaître la famille Extepare, du sens de l'honneur (très particulier) des anciens à une sordide histoire contemporaine. Les tentatives d'apprivoisement des outils informatiques (téléphone et ordinateur) par le shérif donnent lieu à de savoureux moments entre lui et Ruby qui s'occupe du secrétariat. Ajoutez à cela l'absence/présence de Virgil White Buffalo auquel notre shérif pense toujours avec affection et qui hante le pays des loups, vous obtiendrez alors, à mon avis, un bon cru de la série, même si la Nation cheyenne n'y fait que deux brèves apparitions, ce que je regrette. Vivement le prochain !
Commenter  J’apprécie          402



Ont apprécié cette critique (40)voir plus




{* *}