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Critique de Phebusa


Alors que je continuais de découvrir l'une de mes collections fétiches, à savoir la collection R, voilà ma première déception avec le Prince d'été. La couverture est magnifique mais je n'ai pas aussi bien accroché avec le contenu.

Lorsque je l'ai eu entre les mains, mon regard s'est attardé sur les quelques pages noires qui sont glissées dans le roman. En fait, l'histoire est divisée en quatre saisons. J'ai trouvé cela très original et intéressant, même si ne pas avoir de chapitres peut gêner nombre de lecteurs.

Mais comme je le disais, ce qui apparaît en premier, c'est l'originalité de cette histoire. D'une part, j'étais impatiente de découvrir ce récit qui développe le thème de l'Art – et à ce propos, la couverture vous en donne un aperçu – grâce au Roi d'été et l'héroïne, June, qui sont deux artistes voulant créer un chef-d'oeuvre. D'autre part, j'attendais aussi d'en savoir plus sur cette société gouvernée par des femmes. N'oublions pas aussi qu'il s'agit d'une dystopie et que, par conséquent, il existe de nombreuses avancées technologiques dans ce monde futuriste.

Cependant, dès le début de l'histoire, ma lecture a été laborieuse et j'ai ressenti de grandes difficultés de compréhension. Je pense que cela est en partie dû aux nombreux termes étrangers. C'est au bout d'une cinquantaine de pages que j'ai réussi à raccrocher le wagon, mais sans doute pas assez puisque j'ai décidé d'abandonner (ce que je fais rarement, si ce n'est jamais) à la moitié de ce roman, c'est-à-dire au bout de deux saisons. J'ai quand même zieuté la fin et j'ai été encore moins déçue de quitter cette lecture avant l'heure puisque ce que j'en ai lu était prévisible.

Déjà, j'ai trouvé que la première saison ne m'a pas apporté plus d'informations que ce qui est écrit dans la quatrième de couverture – ou encore faudrait-il que j'ai tout compris pour saisir des éléments. Puis, la seconde m'a ennuyée, de sorte que je ne serais même pas capable de vous en parler car je n'ai que quelques bribes de souvenirs. J'ai ressenti un détachement complet vis-à-vis de ce qui était narré mais aussi vis-à-vis des personnages.

Ensuite, et c'est sans doute le plus important, je n'ai tout simplement pas compris où se passait l'histoire, et encore moins le fonctionnement de la société. Les lieux décrits n'ont pas été saisis par mon imagination. L'écriture est très (et trop ?) visuelle, les explications trop obscures à mon goût. C'est un peu comme si j'avais débarqué dans le néant, accompagnée de quelques notes de musique, et voilà.

Malgré un résumé prometteur et un Roi d'été énigmatique, cette dystopie – sans doute trop originale et trop dépaysante – m'a perdue en cours de route.
Lien : http://phebusa.fr/le-prince-..
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