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Critique de jg69


jg69
04 novembre 2017
J'ai lu ce livre dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire de Priceminister.

Dans une ancienne région minière des Appalaches où sévit une extrême pauvreté, l'auteur met en scène des laissés pour compte désespérés, des marginaux, des drogués... nous sommes bien loin du rêve américain...
Léon, bassiste de country, est un jeune homme perdu depuis sa rupture avec Jennifer. En cherchant du travail dans les bars avec le groupe de son ami Jones, il fait la connaissance d'Arnett, le nouvel ami de Jennifer, un truand psychopathe et drogué assez effrayant. Impossible d'en dire plus pour ne pas dévoiler l'intrigue...

Le récit est construit en plusieurs parties très différentes. Dans un premier temps l'auteur donne la parole à Léon ce qui permet de nous faire ressentir l'état de désolation du monde dans lequel vivent tous ces paumés. Après la survenue d'un drame, la deuxième partie est écrite à la troisième personne, le type de narration change, la tension monte, l'atmosphère devient étouffante.

Ce premier roman de Lee Clay Johnson est un roman noir qui n'offre aucune éclaircie dans sa noirceur, les plus mauvais côtés de la nature humaine, les sentiments les plus noirs y sont développés
Les personnages sont étonnants et l'histoire incroyable. La narration décousue m'a déroutée dans un premier temps mais rapidement je l'ai trouvée en parfait accord avec la vie complètement imprévisible des personnages, elle restitue parfaitement le quotidien de ces êtres à la dérive.
C'est un livre cru, parfois dérangeant, que j'ai aimé pour son originalité, son humour grinçant et parce qu'il est complètement différent de mes lectures habituelles. Par contre, j'ai eu besoin d'enchainer sur une lecture plus légère...

Merci à Antigone, marraine de l'opération et à Priceminister pour l'envoi de ce roman.



Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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