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Critique de Eroblin


On ne lit pas Ingar Johnsrud comme on lirait n'importe quel auteur de roman policier. Il faut s'armer de patience et de persévérance car le rythme est lent et les circonvolutions de l'intrigue peuvent dérouter. Mais je me suis accrochée et je n'ai pas regretté ma lecture. Si le précédent tome « Les adeptes » rappelaient les liaisons dangereuses entre la Norvège et l'Allemagne nazie, ce nouvel opus évoque les relations complexes qui existent entre la Norvège et la Russie à la fin de la guerre froide et maintenant à l'heure où Poutine a des appétits territoriaux. le roman mêle l'enquête qui se déroule autour d'un double meurtre, notamment celui d'un ancien soldat –Axel Thrane- déclaré pourtant mort des années plus tôt lors d'une mission secrète et le déroulement de cette opération calamiteuse en 1992. le commissaire Fredrik Beier a bien du mal à faire son travail, d'abord parce qu'il comprend très vite que les services secrets sont mêlés à cette histoire et ensuite parce qu'il vit une phase de dépression et de doute sur lui-même et ses principaux collaborateurs. Il a l'impression d'être un poids, de déranger une hiérarchie prête à le mettre au placard. de plus, les meurtres s'accumulent, tous ceux qui ont approché de près Axel sont tués. La résolution des meurtres est donc difficile, douloureuse et nous amène à une vérité très dérangeante. Une histoire prenante donc et des personnages principaux –Beier et Iqbal- complexes qui ne se laissent pas apprivoiser facilement. Une très bonne découverte pour moi.
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