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Critique de Lunabiax
Catriona Mac Auley doit rentrer de Los Angeles à Edimbourg, après avoir appris la disparition en mer de sa soeur jumelle Ellice à bord d'un voilier. Elle s'installe dans la maison de son enfance, aux côtés de son beau-frère Ross. Dès son arrivée, elle est submergée par ses souvenirs, tandis que des messages mystérieux apparaissent, comme les indices d'un jeu de piste qui la renvoie à Mirrorland, le pays imaginaire que les jumelles s'étaient inventé dans leur enfance. Qui envoie ces indices ? Qu'est-il arrivé à El ? Persuadée que sa soeur est vivante, Cat ne va pas avoir d'autre choix que de replonger dans un passé qu'elle croyait avoir oublié si elle veut comprendre ce qui a pu lui arriver, tandis que l'enquête de police se poursuit...
Au sein du Mirrorland vivait l'équipage d'un bateau de pirates. Il y avait aussi la fée des dents, qui avait peur des clowns, et Barbe Bleue. Les messages adressés à Cat font référence à cet univers fictif dans lequel jouaient les soeurs, ainsi que Ross, qui habitait la maison voisine. Ils racontent le quotidien de ces deux petites filles, leur rivalité pour obtenir l'amour de Ross, et disent l'importance de ce jeu pour échapper à un quotidien dont on ne comprend la violence que passé la bonne moitié du livre. Certes, Carole Johnson sait camper une atmosphère inquiétante au sein d'une maison victorienne tout droit sortie des romans gothiques anglais ; elle décrit parfaitement la relation complexe qui unit les deux soeurs, faite d'amour et de concurrence, de haine et d'attachement indéfectible. Mais le choix de mêler présent et passé, extraits de journaux intimes d'El et pensées de Cat rend le tout confus et très long. Lorsque l'on commence à entrevoir le rôle effectif du Mirrorland, c'est pour sombrer dans l'histoire sordide d'une relation avec un pervers, dont le rôle se devine largement avant le dénouement. La thématique du déni et des souvenirs occultés était intéressante, mais le roman s'avère assez décevant et cède parfois à la facilité, notamment dans le dénouement.
Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
Au sein du Mirrorland vivait l'équipage d'un bateau de pirates. Il y avait aussi la fée des dents, qui avait peur des clowns, et Barbe Bleue. Les messages adressés à Cat font référence à cet univers fictif dans lequel jouaient les soeurs, ainsi que Ross, qui habitait la maison voisine. Ils racontent le quotidien de ces deux petites filles, leur rivalité pour obtenir l'amour de Ross, et disent l'importance de ce jeu pour échapper à un quotidien dont on ne comprend la violence que passé la bonne moitié du livre. Certes, Carole Johnson sait camper une atmosphère inquiétante au sein d'une maison victorienne tout droit sortie des romans gothiques anglais ; elle décrit parfaitement la relation complexe qui unit les deux soeurs, faite d'amour et de concurrence, de haine et d'attachement indéfectible. Mais le choix de mêler présent et passé, extraits de journaux intimes d'El et pensées de Cat rend le tout confus et très long. Lorsque l'on commence à entrevoir le rôle effectif du Mirrorland, c'est pour sombrer dans l'histoire sordide d'une relation avec un pervers, dont le rôle se devine largement avant le dénouement. La thématique du déni et des souvenirs occultés était intéressante, mais le roman s'avère assez décevant et cède parfois à la facilité, notamment dans le dénouement.
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