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Critique de llamy89


Billie, 15 ans est atteinte d'un mal étrange. Alma, sa mère, se laisse envahir par la peur. Chaque jour, l'invisible petite valise de cuir qu'elle porte s'alourdit de son chagrin et de son impuissance.

Constance Joly nous offre un conte poétique pour dire la difficulté d'être mère. L'Alma mater. Billie est son alter ego. Elle prend soin de sa mère, la console, la rassure. Un seul coeur fait battre leur amour. Ce roman décrit le poids de la transmission inconsciente, la force du lien.

La poésie du texte rend captivant le récit. Ce passage à l'âge adulte que certains se refusent à faire, s'impose à eux parfois au gré des difficultés de la vie, la maladie de Billie va faire grandir Alma. Lui faire prendre conscience qu'il faut affronter sa vie hors de la rêverie.

L'écriture parfaitement équilibrée, sensible, élégante, vous mène par le bout du nez, accrochés aux questionnements d'Alma sur sa vie, son mariage, la violence de la peur de perdre son enfant, la culpabilité.

Ce conte à la symbolique appuyée est une broderie fine, une dentelle bretonne qui vous attache au fil du récit, délicatement avec tendresse.

Vous donne envie de bousculer Alma. Une vie, c'est court, peut-on refuser de la vivre pleinement ?

Ce roman est surprenant, par sa construction, entre allégories et situations très concrètes. Captivant comme un roman initiatique dont on veut absolument connaître l'épilogue.

Un joli moment de lecture !
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