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Critique de Roman_eBVB
Attention ! 🚨 Cet avis contient bon nombre de spoilers, ne prenez pas le risque de le lire si vous souhaitez découvrir ce roman par vous-mêmes 🙂
🚧🚧🚧
Accomplissement, troisième acte de la saga Noss Head. Comment résumer en quelques lignes mon ressenti ? Tout d'abord, l'immersion dans l'esprit de Leith nous éclaire bien sur le fait qu'il n'ait pas quitté Hannah de gaité de coeur, mais rend peut-être les raisons de sa défection plus absurdes encore qu'elles ne le sont. (J'aimerais souligner d'ailleurs à cette occasion qu'il faut être dingue pour se laisser recouvrir de tiques sous sa condition loup-garou sans broncher - même la pire dépression du monde ne peut justifier ça, désolée ! 😂😂)
Darius était un personnage intéressant, que j'ai appris à apprécier malgré son inconstance – coutumière finalement à chaque personnage qui peuple ce livre. Il passe de l'admiration à la colère en quelques secondes à peine, pour revenir à l'apaisement quelques autres secondes après – je tiens à préciser qu'il n'y ni exagération, ni sortie de contexte ici, du moins, je l'espère 😥
Je suis de même restée dans l'incompréhension la plus totale face à l'ambiguïté de la relation qu'Hannah et lui-même entretiennent. Si par la suite, la platonicité de leur amitié ne fait plus de doute, ce n'est pas tout à fait le cas pendant une très large partie de ce troisième tome. Je n'ai que vingt ans et je vis en 2019, autant vous dire que je ne me considère pas le moins du monde vieux jeu, mais l'amitié trouve certaines frontières évidentes, à mes yeux 🤔 On notera par exemple le moment où Darius emmène Hannah voler et se retrouve au préalable à la réconforter, en lui encerclant la taille alors que celle-ci est à moitié nue – littéralement.
Peut-être ne suis-je justement pas le moins du monde moderne en pensant cela, alors qu'après tout, il ne cherche qu'à la rassurer et lui donner du courage, etc… c'est une possibilité 🤷 Mais je vous avouerais que cela aurait pu rester de l'ordre du détail, même à mes yeux, s'il n'y avait pas eu tous ces petits éléments disséminés auparavant, qui nous pousse à nous interroger sur la nature de leur attachement. J'ai très certainement tort sur toute la ligne, mais l'impression que l'auteure avait prévu de leur faire prendre un tout autre chemin avant de changer de cap ne m'a pas quittée de toute la lecture de ce tome.
Pour l'essentiel, le récit se concentre sur l'incompatibilité d'Hannah avec sa nouvelle condition d'ange noir. Son apitoiement permanent pourrait sembler bien naturel – pour une fois que l'on ne rencontre pas un personnage fictif qui s'accommode comme par miracle avec aisance d'une condition qu'il n'a pas demandé –, mais hélas, cela a été poussé trop à l'extrême et en finalité, on retrouve encore sur notre route l'inconstance d'Hannah qui se réjouit de certains avantages quand ils lui sont utiles, avant de s'en plaindre dans les secondes qui suivent. le combat qu'elle mène, toujours en se jetant autant que possible dans la gueule du loup – pardonnez le jeu de mots –, devient lassant et d'une prévisibilité sans faille.
Quant à la résolution, que je me dois de préciser pour pouvoir expliciter ce que je pense des deux derniers tomes par la suite, elle m'a laissé un goût on ne peut plus amer en bouche. de mémoire de lectrice, c'est probablement l'une des conclusions de tome les plus invraisemblables que j'ai jamais connues. Hannah s'est transformée en ange noir, a cherché à tout prix à tuer son créateur dans le délai imparti pour récupérer son humanité et une fois fait, ne peut supporter une nouvelle transition dans le sens inverse – comme l'avait redouté Darius, par ailleurs. Jusque-là, rien d'inimaginable, puisqu'au contraire, l'idée qu'elle ne puisse pas retrouver son humanité comme par magie avec une solution miracle nous écarte de sentiers par trop battus.
Alors, je peux tout à fait comprendre que la mort d'Hannah aurait fait tâche, n'aurait pas été conforme au souhait de l'auteure et aurait sensiblement compliqué l'idée d'une suite. Mais l'énième transition de la dernière chance, en loup-garou, cette fois… Je m'en excuse, mais celle-ci n'est pas passée. Et pourtant, je peux vous dire qu'en multiplicité de transitions, je n'en suis pas à mon coup d'essai. Si vous connaissez ne serait-ce que dans les grandes lignes la série Vampire Diaries, vous n'êtes pas sans ignorer qu'aucune loi naturelle – enfin, surnaturelle, pour être exacte – n'est jamais incontournable, mais au moins est-ce renseigné et mené avec une habileté, qui nous pousse à accéder à cette suspension consentie de l'incrédulité nécessaire à ce type d'oeuvre de fiction. Ici, dans le cadre de Noss Head, on a l'impression que la solution est sortie d'un chapeau, lui-même sorti de nulle part.
.
🌟🐺
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Le petit mot de la fin 🖋
Ce retour sur les trois derniers tomes de la saga « Les Étoiles de Noss Head» n'est que le fruit d'une appréciation générale de la lectrice perdue au milieu d'une foule de tant d'autres que je suis. Les remarques, positives comme négatives, qui y sont établies ne sont que le reflet de mon avis personnel sur la question et ne sauraient s'autoproclamer références en la matière ☝
N'hésitez donc jamais à ouvrir vous-mêmes ce livre pour vous en faire votre propre avis et si je ne pouvais vous donner qu'un conseil, terminez-le quoi qu'il en soit, afin d'avoir toutes les cartes en mains pour vous prononcer sur la qualité de celui-ci dans son intégralité 😉
N'oublions jamais qu'un roman dont la lecture ne nous prend que quelques heures représente en réalité des mois de travail acharné de la part de l'auteur, qui a mis une importante part de lui dedans et qui a pris le risque d'exposer son bébé au reste du monde 💚
Lien : https://www.facebook.com/Eve..
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Accomplissement, troisième acte de la saga Noss Head. Comment résumer en quelques lignes mon ressenti ? Tout d'abord, l'immersion dans l'esprit de Leith nous éclaire bien sur le fait qu'il n'ait pas quitté Hannah de gaité de coeur, mais rend peut-être les raisons de sa défection plus absurdes encore qu'elles ne le sont. (J'aimerais souligner d'ailleurs à cette occasion qu'il faut être dingue pour se laisser recouvrir de tiques sous sa condition loup-garou sans broncher - même la pire dépression du monde ne peut justifier ça, désolée ! 😂😂)
Darius était un personnage intéressant, que j'ai appris à apprécier malgré son inconstance – coutumière finalement à chaque personnage qui peuple ce livre. Il passe de l'admiration à la colère en quelques secondes à peine, pour revenir à l'apaisement quelques autres secondes après – je tiens à préciser qu'il n'y ni exagération, ni sortie de contexte ici, du moins, je l'espère 😥
Je suis de même restée dans l'incompréhension la plus totale face à l'ambiguïté de la relation qu'Hannah et lui-même entretiennent. Si par la suite, la platonicité de leur amitié ne fait plus de doute, ce n'est pas tout à fait le cas pendant une très large partie de ce troisième tome. Je n'ai que vingt ans et je vis en 2019, autant vous dire que je ne me considère pas le moins du monde vieux jeu, mais l'amitié trouve certaines frontières évidentes, à mes yeux 🤔 On notera par exemple le moment où Darius emmène Hannah voler et se retrouve au préalable à la réconforter, en lui encerclant la taille alors que celle-ci est à moitié nue – littéralement.
Peut-être ne suis-je justement pas le moins du monde moderne en pensant cela, alors qu'après tout, il ne cherche qu'à la rassurer et lui donner du courage, etc… c'est une possibilité 🤷 Mais je vous avouerais que cela aurait pu rester de l'ordre du détail, même à mes yeux, s'il n'y avait pas eu tous ces petits éléments disséminés auparavant, qui nous pousse à nous interroger sur la nature de leur attachement. J'ai très certainement tort sur toute la ligne, mais l'impression que l'auteure avait prévu de leur faire prendre un tout autre chemin avant de changer de cap ne m'a pas quittée de toute la lecture de ce tome.
Pour l'essentiel, le récit se concentre sur l'incompatibilité d'Hannah avec sa nouvelle condition d'ange noir. Son apitoiement permanent pourrait sembler bien naturel – pour une fois que l'on ne rencontre pas un personnage fictif qui s'accommode comme par miracle avec aisance d'une condition qu'il n'a pas demandé –, mais hélas, cela a été poussé trop à l'extrême et en finalité, on retrouve encore sur notre route l'inconstance d'Hannah qui se réjouit de certains avantages quand ils lui sont utiles, avant de s'en plaindre dans les secondes qui suivent. le combat qu'elle mène, toujours en se jetant autant que possible dans la gueule du loup – pardonnez le jeu de mots –, devient lassant et d'une prévisibilité sans faille.
Quant à la résolution, que je me dois de préciser pour pouvoir expliciter ce que je pense des deux derniers tomes par la suite, elle m'a laissé un goût on ne peut plus amer en bouche. de mémoire de lectrice, c'est probablement l'une des conclusions de tome les plus invraisemblables que j'ai jamais connues. Hannah s'est transformée en ange noir, a cherché à tout prix à tuer son créateur dans le délai imparti pour récupérer son humanité et une fois fait, ne peut supporter une nouvelle transition dans le sens inverse – comme l'avait redouté Darius, par ailleurs. Jusque-là, rien d'inimaginable, puisqu'au contraire, l'idée qu'elle ne puisse pas retrouver son humanité comme par magie avec une solution miracle nous écarte de sentiers par trop battus.
Alors, je peux tout à fait comprendre que la mort d'Hannah aurait fait tâche, n'aurait pas été conforme au souhait de l'auteure et aurait sensiblement compliqué l'idée d'une suite. Mais l'énième transition de la dernière chance, en loup-garou, cette fois… Je m'en excuse, mais celle-ci n'est pas passée. Et pourtant, je peux vous dire qu'en multiplicité de transitions, je n'en suis pas à mon coup d'essai. Si vous connaissez ne serait-ce que dans les grandes lignes la série Vampire Diaries, vous n'êtes pas sans ignorer qu'aucune loi naturelle – enfin, surnaturelle, pour être exacte – n'est jamais incontournable, mais au moins est-ce renseigné et mené avec une habileté, qui nous pousse à accéder à cette suspension consentie de l'incrédulité nécessaire à ce type d'oeuvre de fiction. Ici, dans le cadre de Noss Head, on a l'impression que la solution est sortie d'un chapeau, lui-même sorti de nulle part.
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Le petit mot de la fin 🖋
Ce retour sur les trois derniers tomes de la saga « Les Étoiles de Noss Head» n'est que le fruit d'une appréciation générale de la lectrice perdue au milieu d'une foule de tant d'autres que je suis. Les remarques, positives comme négatives, qui y sont établies ne sont que le reflet de mon avis personnel sur la question et ne sauraient s'autoproclamer références en la matière ☝
N'hésitez donc jamais à ouvrir vous-mêmes ce livre pour vous en faire votre propre avis et si je ne pouvais vous donner qu'un conseil, terminez-le quoi qu'il en soit, afin d'avoir toutes les cartes en mains pour vous prononcer sur la qualité de celui-ci dans son intégralité 😉
N'oublions jamais qu'un roman dont la lecture ne nous prend que quelques heures représente en réalité des mois de travail acharné de la part de l'auteur, qui a mis une importante part de lui dedans et qui a pris le risque d'exposer son bébé au reste du monde 💚
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