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Critique de beatriceferon


J'avais beaucoup aimé le premier volume des aventures de Chat Bouboule, et moi aussi, j'ai un chat obèse. (Comment est-ce possible ? Chez moi, il ne mange pas beaucoup. Il doit avoir d'autres maîtres!). J'ai donc acheté ce deuxième volume qui m'a moins convaincue que le premier. Sans doute parce que j'y ai retrouvé moins de situations vécues. Il faut dire que nous avons une maison avec jardin et les quatre félins n'ont accès qu'à la cuisine et à la « véranchat » (c'est la véranda et c'est leur royaume!) Ils ne peuvent absolument pas venir dans la chambre, je ne suis donc pas réveillée par des gloutons qui pensent qu'il est l'heure de manger et aucun d'entre eux ne casse les cadres et les vases, sauf de temps en temps, pour ceux qui sont dans la véranchat, avec une nette préférence pour les pots de fleurs bien remplis de terre gorgée d'eau !
Quelques mésaventures me parlent pourtant. Il y a une sorte de feuilleton : « Je ne peux pas... J'ai un chat sur les genoux. » Chez moi, pas une jupe ni un pull dont les fils ne soient tirés à cause des pétrissages. Quant aux cuisses pleines de petits trous... Enfin, pas aussi grave que pour la maîtresse de Bouboule, quand même ! Bien sûr, tous mes vêtements noirs sont transformés en fourrures (blanches, de préférence). Ici, pas de tapis précieux. En revanche, chaque nouveau paillasson est baptisé illico « griffoir » quand ce n'est pas « vomitorium » !
Parmi les dix commandements de l'amateur de matous, le neuvième « Ta pitance tu partageras » me parle. Comme ils sont dans leur territoire à la cuisine, je dois chaque jour livrer une guerre épuisante pour empêcher le pillage des provisions et les léchages du beurre, yaourt ou autre crème...
Ce que je n'ai pas aimé dans ce livre : les misères que les affreux enfants infligent au pauvre Bouboule.
Ce que j'ai préféré : Attila, empêché de devenir « le fléau de Dieu ». Il ne peut pas partir au combat, il a un chat sur les genoux !
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