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Una est une jeune femme vivant à Reykjavik, elle n'a que peu d'amis, peu de contacts avec sa mère, peu d'attaches en somme. Son boulot ne lui rapporte pas suffisamment pour vivre confortablement alors quand Sara lui montre une petite annonce pour un poste d'enseignante logée, elle se laisse convaincre facilement, espérant pouvoir mettre un peu d'argent de côté et s'éloigner de la capitale, prendre un peu le large. Parce que le poste en question est éloigné de la ville, très éloigné même, dans le village de Skálar, un des plus reculés d'Islande, qui ne compte que 10 habitants.
Les postulants ne se bousculent pas, Una prend donc la route et arrive dans ce petit patelin, dépaysement garanti mais l'accueil n'est pas celui escompté.
Les habitants forment une communauté très soudée et Una peine à y trouver sa place, surtout après un décès et une disparition elle ne s'y sent carrément pas la bienvenue.
L'ambiance est d'autant plus pesante que Una pense que son appartement est hanté par une petite fille décédée 60 ans plus tôt, la réveillant au milieu de la nuit, une comptine entêtante ne la quittant plus.
Le rythme est très lent, il n'y a pas de chapitre défini et la narration saute plusieurs jours sans espace, c'est assez déconcertant au début.
Les jours passent, assez sombres, assez moroses, un peu comme l'ambiance de cette ancienne base militaire durant la seconde guerre mondiale où le jour ne dure que quelques heures et il ne se passe pas grand chose.
Le rythme s'accélère un peu dans le dernier tiers mais juste le temps d'une où deux révélations et c'est terminé.
Ce roman se lit très facilement, dépaysant au possible ( à l'extrême, même ) mais cela manque trop d'action pour moi et n'est finalement pas vraiment un polar.
Je ne connaissais pas cet auteur et je pense retenter l'expérience à l'occasion.
Critique de Laehb80
Una est une jeune femme vivant à Reykjavik, elle n'a que peu d'amis, peu de contacts avec sa mère, peu d'attaches en somme. Son boulot ne lui rapporte pas suffisamment pour vivre confortablement alors quand Sara lui montre une petite annonce pour un poste d'enseignante logée, elle se laisse convaincre facilement, espérant pouvoir mettre un peu d'argent de côté et s'éloigner de la capitale, prendre un peu le large. Parce que le poste en question est éloigné de la ville, très éloigné même, dans le village de Skálar, un des plus reculés d'Islande, qui ne compte que 10 habitants.
Les postulants ne se bousculent pas, Una prend donc la route et arrive dans ce petit patelin, dépaysement garanti mais l'accueil n'est pas celui escompté.
Les habitants forment une communauté très soudée et Una peine à y trouver sa place, surtout après un décès et une disparition elle ne s'y sent carrément pas la bienvenue.
L'ambiance est d'autant plus pesante que Una pense que son appartement est hanté par une petite fille décédée 60 ans plus tôt, la réveillant au milieu de la nuit, une comptine entêtante ne la quittant plus.
Le rythme est très lent, il n'y a pas de chapitre défini et la narration saute plusieurs jours sans espace, c'est assez déconcertant au début.
Les jours passent, assez sombres, assez moroses, un peu comme l'ambiance de cette ancienne base militaire durant la seconde guerre mondiale où le jour ne dure que quelques heures et il ne se passe pas grand chose.
Le rythme s'accélère un peu dans le dernier tiers mais juste le temps d'une où deux révélations et c'est terminé.
Ce roman se lit très facilement, dépaysant au possible ( à l'extrême, même ) mais cela manque trop d'action pour moi et n'est finalement pas vraiment un polar.
Je ne connaissais pas cet auteur et je pense retenter l'expérience à l'occasion.
