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Critique de Duzbo
Depuis ma découverte de la plume de Serge Joncour avec Repose-toi sur moi, je prends plaisir à découvrir le reste de ses écrits petit à petit et n'ai jamais été déçue jusqu'à présent, bien au contraire.
Je ne sais pas pourquoi, mais l'écriture de l'auteur, les thèmes abordés dans ses romans, la sensibilité et la pudeur de ses personnages me touchent toujours en plein coeur.
Ici, nous découvrons Franck, que l'on sent cabossé dans sa vie personnelle et professionnelle. Après 10 ans d'absence et de silence, il décide de revenir à la ferme familiale, un endroit qu'il a quitté tôt, ayant toujours voulu s'éloigner de cet attachement viscéral à la terre qu'il ne comprenait pas. Et un endroit qu'il a d'autant plus fuit après le décès prématuré de son frère Alexandre, dont l'absence renforçait la communication impossible avec ses parents.
Et nous rencontrons Louise aussi, la compagne d'Alexandre, qui a quitté le monde de la ferme pour ne plus souffrir de l'absence de celui qu'elle a tant aimé. Depuis, elle survit dans l'univers bruyant et impersonnel de la ville, sans s'attacher aux autres, et même à son fils, de peur de souffrir.
Les chapitres, très courts, alternent entre Franck et Louise qui vont se retrouver à la ferme pendant quelques jours d'été caniculaires.
Un roman tout en lenteur donc, avec beaucoup de silences et de non-dits, mais derrière lesquels Serge Joncour arrive, je trouve, à nous délivrer tellement de choses. Une ambiance très incarnée également, de chaleur, de regrets, de nostalgie. Encore une fois, il ne suffit que de quelques mots pour faire surgir devant les yeux du lecteur des impressions et des portraits. On s'attache alors à tous les personnages, même ceux que l'on croise seulement, comme les parents de Franck, ou Alexandre.
Bref, un vrai coup de coeur pour ce roman qui abordent de nombreux thèmes avec une plume magnifique et toujours juste.
Je ne sais pas pourquoi, mais l'écriture de l'auteur, les thèmes abordés dans ses romans, la sensibilité et la pudeur de ses personnages me touchent toujours en plein coeur.
Ici, nous découvrons Franck, que l'on sent cabossé dans sa vie personnelle et professionnelle. Après 10 ans d'absence et de silence, il décide de revenir à la ferme familiale, un endroit qu'il a quitté tôt, ayant toujours voulu s'éloigner de cet attachement viscéral à la terre qu'il ne comprenait pas. Et un endroit qu'il a d'autant plus fuit après le décès prématuré de son frère Alexandre, dont l'absence renforçait la communication impossible avec ses parents.
Et nous rencontrons Louise aussi, la compagne d'Alexandre, qui a quitté le monde de la ferme pour ne plus souffrir de l'absence de celui qu'elle a tant aimé. Depuis, elle survit dans l'univers bruyant et impersonnel de la ville, sans s'attacher aux autres, et même à son fils, de peur de souffrir.
Les chapitres, très courts, alternent entre Franck et Louise qui vont se retrouver à la ferme pendant quelques jours d'été caniculaires.
Un roman tout en lenteur donc, avec beaucoup de silences et de non-dits, mais derrière lesquels Serge Joncour arrive, je trouve, à nous délivrer tellement de choses. Une ambiance très incarnée également, de chaleur, de regrets, de nostalgie. Encore une fois, il ne suffit que de quelques mots pour faire surgir devant les yeux du lecteur des impressions et des portraits. On s'attache alors à tous les personnages, même ceux que l'on croise seulement, comme les parents de Franck, ou Alexandre.
Bref, un vrai coup de coeur pour ce roman qui abordent de nombreux thèmes avec une plume magnifique et toujours juste.
