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Critique de Grecie


La Roue du Temps, c'est l'histoire, principalement et en schématisant de façon grossière, d'un jeune berger qui, par le jeu d'une destinée implacable, affronte le Mal en devenant celui qu'on appelle le Dragon Réincarné. Il s'appelle Rand al'Thor.

Ce qu'il faut savoir cependant à son sujet, c'est qu'il ne combat pas seulement les Ténèbres. Il doit aussi faire face à toute une tribu de femmes auxquelles le sobriquet de « dragons » irait incontestablement mieux qu'à lui. A peu de choses près, tous les personnages féminins du livre. Car, dans le monde de la Roue du Temps, les hommes sont connus pour être des propres à rien.

Dans ce tome, qui est hélas une moitié de tome de l'édition américaine (une arlésienne en ce qui concerne la fantasy anglo-saxonne traduite en français…), comme les héros sont dispersés, et notamment les couples, la rengaine de l'homme incapable se fait un peu moins sentir. Ouf ! on respire un peu et on se réjouit pour les braves héros qui sont momentanément délivrés de leurs moitiés (même si certains sont en fait complètement masochistes et cherchent à les récupérer).

Qu'on me comprenne bien : je n'ai rien contre les femmes de caractère, loin de là… Mais, lorsqu'elles le sont toutes, et mauvaises avec ça, machiavéliques, calculatrices, sournoises, susceptibles, toujours à jeter des regards « furibonds » (compter le nombre de fois où cet adjectif est utilisé dans chaque tome serait sans doute éclairant)… lorsque toutes leurs interactions sociales virent à l'affrontement (des cerfs en période de brame passeraient à côté pour de gentils agneaux !)… je me demande si les femmes en général donnent d'elles-mêmes une si piètre image (l'auteur, le regretté Robert Jordan, était un homme, après tout). Messieurs, nous voyez-vous toutes comme des harpies ?

Pour le récit en lui-même, ce tome est probablement l'un des moins palpitants qu'il m'ait été donné de lire depuis le début de la série. Sur plus de cinq cents pages, il ne s'y passe que très peu de choses – circonvolutions politiques, rapports d'éclaireurs, introspections un peu rabâchées des héros. le foisonnement ahurissant de personnages égare quelquefois, alors même que dans ce livre on ne suit que trois des nombreux personnages principaux (Perrin, Elayne et Mat).

En attendant que ça bouge un peu, ce bazar !
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