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Critique de Rodin_Marcel
La grâce d'une cathédrale : Reims – éditions de la Nuée Bleue, 2010 (ISBN 978-2716507691)
Impossible de tarir d'éloges sur l'édition de cette collection «la grâce d'une cathédrale» par les éditions de la Nuée Bleue : pour un prix dérisoire (que les râleurs comparent avec les volumes Citadelle et Mazenod), vous disposez d'un volume à la présentation somptueuse, remarquable, élégante, un ouvrage solidement relié, avec une qualité de restitution des photos qui frise l'exceptionnel.
Intellectuellement, vous bénéficiez de l'insondable force de frappe de l'Eglise Catholique et Romaine, qui fut et reste depuis deux millénaires – entre autres caractéristiques – une véritable usine à sélectionner les intelligences (via par exemple les maristes, mais avec le sommet, jamais égalé nulle part ailleurs, des "adorables" jésuites). Dans ces volumes, traitant de tous les aspects de la vie et de la présence d'une cathédrale, s'expriment les meilleurs spécialistes en matière d'architecture, d'urbanisme, d'histoire de l'art et même d'histoire de la religion chrétienne.
Pour plus d'informations sur tous ces points, il vous suffit de vous rendre sur le site Web des éditions de la Nuée Bleue, où chaque volume de cette collection bénéficie d'une présentation intelligente et convaincante, incluant la présentation de la table des matières détaillée ainsi que la possibilité de feuilleter quelques pages.
Concernant la cathédrale de Reims, je me permets d'ajouter quelques mots personnels. Au hasard des pérégrinations professionnelles de mes parents, j'ai passé quelques cinq années de collège et lycée dans cette ville, et il se trouve que la cathédrale était sur mon trajet. Il ne s'est pratiquement pas passé un jour sans que je ne lève le nez sur l'un ou l'autre détail, à l'extérieur comme à l'intérieur, si bien que je puis dire que cette cathédrale est venue m'habiter par capillarité, en quelque sorte.
Par la suite, j'ai exercé brièvement, pour l'Office du Tourisme, un petit boulot d'étudiant consistant à faire le guide (en allemand) dans ce monument, que j'ai eu alors l'opportunité de visiter de fond en comble à plusieurs reprises (il y avait la petite, la moyenne et la grande visite de plusieurs heures) : je m'étais solidement documenté grâce au seul gros ouvrage qui existait à l'époque et qui datait déjà de quelques décennies. Je voue une grande admiration à cette cathédrale, certainement la plus belle de style gothique en ce qui concerne le bâti, la luminosité, l'élévation spatiale : à chaque fois que je le puis, je retourne y faire une visite, et ne suis jamais déçu.
J'ai fait encadrer une bonne reproduction de la tête de Marie, chef d'oeuvre de la statuaire champenoise, supérieure à mes yeux à l'Ange au sourire. Bien dégagé, le chevet arrière est somptueux… et il y aurait encore tant d'autres merveilles à relever.
Je dois cependant avouer ma totale partialité en cette affaire : j'ai eu le bonheur de n'habiter pratiquement que dans des villes – françaises ou allemandes – centrées sur leur cathédrale. La caractéristique primordiale de ces bâtiments réside – à mes yeux – dans le fait qu'ils nous incitent constamment à admirer la ténacité, l'habileté, le goût des humbles qui – sans aucun des moyens technologiques actuels, et peut-être précisément à cause de cela – réalisèrent ces véritables miracles de Grâce.
Je confesse (c'est de circonstance, en ces lieux papistes) avoir acquis tous les volumes de cette collection…
Faites-vous plaisir, n'hésitez pas à acquérir le volume relatif à "votre" cathédrale.
Impossible de tarir d'éloges sur l'édition de cette collection «la grâce d'une cathédrale» par les éditions de la Nuée Bleue : pour un prix dérisoire (que les râleurs comparent avec les volumes Citadelle et Mazenod), vous disposez d'un volume à la présentation somptueuse, remarquable, élégante, un ouvrage solidement relié, avec une qualité de restitution des photos qui frise l'exceptionnel.
Intellectuellement, vous bénéficiez de l'insondable force de frappe de l'Eglise Catholique et Romaine, qui fut et reste depuis deux millénaires – entre autres caractéristiques – une véritable usine à sélectionner les intelligences (via par exemple les maristes, mais avec le sommet, jamais égalé nulle part ailleurs, des "adorables" jésuites). Dans ces volumes, traitant de tous les aspects de la vie et de la présence d'une cathédrale, s'expriment les meilleurs spécialistes en matière d'architecture, d'urbanisme, d'histoire de l'art et même d'histoire de la religion chrétienne.
Pour plus d'informations sur tous ces points, il vous suffit de vous rendre sur le site Web des éditions de la Nuée Bleue, où chaque volume de cette collection bénéficie d'une présentation intelligente et convaincante, incluant la présentation de la table des matières détaillée ainsi que la possibilité de feuilleter quelques pages.
Concernant la cathédrale de Reims, je me permets d'ajouter quelques mots personnels. Au hasard des pérégrinations professionnelles de mes parents, j'ai passé quelques cinq années de collège et lycée dans cette ville, et il se trouve que la cathédrale était sur mon trajet. Il ne s'est pratiquement pas passé un jour sans que je ne lève le nez sur l'un ou l'autre détail, à l'extérieur comme à l'intérieur, si bien que je puis dire que cette cathédrale est venue m'habiter par capillarité, en quelque sorte.
Par la suite, j'ai exercé brièvement, pour l'Office du Tourisme, un petit boulot d'étudiant consistant à faire le guide (en allemand) dans ce monument, que j'ai eu alors l'opportunité de visiter de fond en comble à plusieurs reprises (il y avait la petite, la moyenne et la grande visite de plusieurs heures) : je m'étais solidement documenté grâce au seul gros ouvrage qui existait à l'époque et qui datait déjà de quelques décennies. Je voue une grande admiration à cette cathédrale, certainement la plus belle de style gothique en ce qui concerne le bâti, la luminosité, l'élévation spatiale : à chaque fois que je le puis, je retourne y faire une visite, et ne suis jamais déçu.
J'ai fait encadrer une bonne reproduction de la tête de Marie, chef d'oeuvre de la statuaire champenoise, supérieure à mes yeux à l'Ange au sourire. Bien dégagé, le chevet arrière est somptueux… et il y aurait encore tant d'autres merveilles à relever.
Je dois cependant avouer ma totale partialité en cette affaire : j'ai eu le bonheur de n'habiter pratiquement que dans des villes – françaises ou allemandes – centrées sur leur cathédrale. La caractéristique primordiale de ces bâtiments réside – à mes yeux – dans le fait qu'ils nous incitent constamment à admirer la ténacité, l'habileté, le goût des humbles qui – sans aucun des moyens technologiques actuels, et peut-être précisément à cause de cela – réalisèrent ces véritables miracles de Grâce.
Je confesse (c'est de circonstance, en ces lieux papistes) avoir acquis tous les volumes de cette collection…
Faites-vous plaisir, n'hésitez pas à acquérir le volume relatif à "votre" cathédrale.
