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Critique de Claire45


Lidia Jorge raconte une fin de vie à l'Hôtel Paradis, celle de sa mère Maria Alberta qui a enregistré son journal pendant un an.
Maria se souvient de sa maison, de ses plantes, de ses voisins autant de petits moments heureux de sa vie passée. Surtout elle observe le microcosme que constitue la maison de retraite : les résidents, les personnels, l'autorité administrative, elle est à l'écoute de chacun, s'accrochant à tout ce qui est vie, espoir malgré les nuits difficiles où elle combat la Nuit qui veut l'emporter.
Elle ne se plaint jamais alors qu'elle subit tous les désagréments et humiliations habituelles aux maisons de retraite en manque de personnel ( surtout en période estivale ). le plus longtemps possible, elle fait face et garde sa dignité refusant par exemple la séance photo qui cherche à ridiculiser la vieillesse.
Femme exemplaire mais d'une autorité gênante et injuste pour sa fille.
C'est pourtant par son travail d'écrivain qu'elle lui rend hommage. Ce portrait donne une image sereine de la vieillesse et de la mort et constitue, contre toute attente, une lecture réconfortante.
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