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Critique de Davalian


Trouver un auteur dont le nom commence par la lettre J n'est pas une mince affaire, les lecteurs du challenge ABC Critiques le savent bien. Même s'il s'agit également d'un Petit plaisir, pas sûr que le Burelain de Richard Jorif suscite beaucoup de vocations… et pour cause !

Avant de commencer cette lecture il faut avoir une certaine ouverture d'esprit. le récit est étrange. Nous suivons un certain Frédéric Mops, qui semble-t-il a déjà vécu certaines aventures, qui ont donné lieu à d'autres récits. Dans une grande partie nous apprenons qu'il s'agit d'une sorte d'égoïste de moins en moins sympathique. Ce capital progressivement écoré se reconstitue sur la fin... quoique ? L'histoire en elle-même est longue et peu intéressante dans le sens où elle précède et suit quelque chose.

L'auteur nous donne-t-il envie de lire l'avant ou l'après ? Non pas vraiment. L'essentiel de l'oeuvre tient dans le style désuet qui fait le langage habituel du protagoniste. Style désuet, style dictionnaire (le Littré s'il vous plait !). S'agit-il d'une critique du style administratif ? Difficile à croire, tant la manière de parler de Frédéric fait dans la surenchère (la littérature d'un XIXème oui, celle d'avant non, il ne faut pas (trop) exagérer).

Veut-on critiquer l'administration ? Et non, il s'agit d'une gentille (trop gentille) critique (ou chronique) de la vie dans une société. Que produit-elle ? Difficile à dire… Sur qui s'acharne-ton ? Les chefs et la machine à café… Autant de raisons à avoir à l'esprit avant d'entamer cette lecture qui est décidément bien étrange et soporifique !
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