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Critique de Malavella


Madras (actuellement Chennai), 1987. Une communauté chrétienne tamoule. En son sein, une famille vivant dans la pauvreté. Un père qui boit, une mère qui délire, un fils étrangement préoccupé par la philosophie. Seul le plus jeune fils semble "normal". Il y a trois ans, cependant, le fils aîné s'est suicidé. Bien que personne ne puisse ou ne veuille lui dire pourquoi, le père continue à interroger tous les amis et connaissances du garçon. Surtout maintenant, trois ans plus tard, alors qu'un autre élément inconnu a été ajouté.


Les points positifs :
1. le livre se déroule dans une communauté tamoule à Madras, en 1987. L'auteur y a vécu lui-même et décrit bien Madras et le comportement de ses habitants. Malheureusement, les descriptions de Madras disparaissent très vite du livre, et seul le comportement des gens demeure.

2. Très positif : tout au long du livre, même dans les passages ennuyeux, l'auteur dénonce la façon dont les femmes sont mal traitées en Inde : elle est un objet sexuel pour l'homme qui commet constamment des abus sexuels, et le viol arrive tout le temps. C'est très actuel, même aujourd'hui, c'est un énorme problème en Inde.

3. Nous avons une bonne idée de la façon dont une famille tamoule pauvre survit à Madras, dans la misère.

4. L'auteur fait le lien entre la quête philosophique de certains personnages et les neurosciences. Cela se produit également dans la physique théorique réelle, où l'on collabore avec des neurochirurgiens. C'est agréable de voir que cela est repris dans la fiction.


Les points négatifs :
1. il y a de longs passages ennuyeux où l'histoire ne progresse pas, on a l'impression de lire la même chose à chaque page, des chapitres entiers. J'ai trouvé étrange qu'à la fin du livre, l'auteur remercie sa fille d'avoir ralenti le roman. L'auteur n'aurait pas dû l'écouter !

2. Mauvaise structure de l'histoire : lorsque les révélations arrivent, elles arrivent de façon très directe, brutale : des personnes qui n'avaient rien dit jusque là viennent soudainement raconter leur histoire, et c'est tout.

3. Dans les critiques, l'humour noir de ce livre est loué, mais je n'ai jamais pu rire de ces soi-disant blagues. Je ne pouvais pas non plus éprouver d'empathie pour les personnages. Il était intéressant de savoir comment une famille pauvre et misérable survit dans une communauté tamoule en Inde, mais les personnages eux-mêmes n'ont pas réussi à me captiver.

4. Même si la neuropsychiatrie est abordée, la quête philosophique du père et du fils, qui est en même temps une quête psychologique, a un énorme retard sur ce que l'on savait en matière de philosophie théorique quand le livre a été publié. Par exemple, il est inexact, et c'est pourtant affirmé tout au long du livre, qu'une idée devient une illusion dès que deux personnes y croient. Toute croyance est une illusion. Si une seule personne croit en une idée, il s'agit également d'une illusion.
Le livre n'est pas seulement philosophiquement inexact, il est aussi écrit de manière très chaotique, avec des comparaisons farfelues.


Finalement, je ne recommande pas ce livre.


Ce qui suit (et que je masque) ne dévoile pas vraiment quelque chose sur l'intrigue, mais parle du thème de l'histoire.


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