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Critique de jeunejane


Gaëlle Josse part de la peinture flamande du 17ème siècle pour entrer avec nous dans la vie de la dame qu'on voit de dos. On saura vers la fin pourquoi elle a demandé au peintre cette posture qui équivaut à un renoncement douloureux.
Magdalena et son mari, ancien capitaine de bateau, ont repris le commerce du père de la jeune dame, un des administrateurs de la Compagnie des Indes.
Ils ont de nombreux enfants. C'est un grand bonheur mais elle et son mari doivent supporter la perte de plusieurs enfants.
Elle nous parle aussi de sa soeur Judith, mariée à un drapier.
Elle nous livre aussi le secret de sa peur pour la tombée de la nuit.
Au hasard des pages, on apprend qu'une de ses amies a commandé un tableau de Vermeer qu'elle nous commente d'ailleurs. le tableau est très connu.
Elle nous parle aussi du caractère si différent de ses deux filles et de l'amour qu'elle leur porte.
A la place d'un roman, je devrais employer le nom "journal intime" qui commence le 12 novembre 1667 et se termine le 16 décembre de la même année.
J'ai ressenti avec Magdalena la peine qui fait qu'elle choisit de se présenter de dos. Quelles libertés nous avons gagnées, nous les femmes.
J'ai envie d'écrire que cette histoire commence dans l'insouciance et se termine dans la maturité après pas mal de douleurs.
C'est un roman très court, exprimé avec de très beaux mots proches de la poésie, si bien que je me suis attardée sur toutes les phrases. J'en ai relu beaucoup pour m'imprégner de l'ambiance que l'auteure a réussi à créer à merveille.
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