AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de sultanne


La guerre : elle a transformé certains hommes en animal et certains chiens sont devenus des hommes.

La faim : des hommes ont commencé à manger les chiens. Alors, certains chiens ont dévoré des hommes. Chacun se nourrissant de la cupidité de l'autre.

Les quatre pates de Ludwig suivant aveuglément les rails de la mort lui feront prendre tour à tour l'apparence d'un compagnon fidèle, d'un met délicat, d'une bête sauvage, ou d'un animal à dresser. Ce Chien, ce pelé, revêt, dans notre imaginaire collectif, tant de qualificatifs qu'il est bien difficile de réduire la bête à l'un d'entre eux seulement.

Pour moi, il a pris la forme de cet émouvant livre-voyageur, empreint de mélancolie, taillé tout d'un trait dans une prose infiniment poétique, aux accents amers et parfois doucereusement sensibles.

Et dans ce nouvel équilibre précaire, je me demande qui sera suffisamment clairvoyant pour distinguer l'Homme de l'Animal ? Dans ce miroir aux reflets incertains, où est le maître, où est l'esclave, et, surtout, qui est le chien de l'autre ?
***********************
Pour échanger sur ce livre magnifique et sur bien d'autres encore, rejoignez-moi aussi sur Instagram !
Lien : http://www.instagram.com/les..
Commenter  J’apprécie          90



Ont apprécié cette critique (9)voir plus




{* *}