Citations sur Le voyage de Ludwig (32)
Toutes les solutions se trouvent dans les livres, eux seuls nous sauveront. Une bibliothèque, c’est une armée de soldats alliés.
Chez les hommes, la guerre est une cinquième saison, dont la marche condense toutes les autres : les esprits chauffent en été, les morts tombent en automne, les cœurs frissonnent en hiver, puis la paix refleurit au printemps, enfin, parfois…
J’ai toujours aimé les hommes, parce que je n’en suis pas un.
(...) J’ai tenté de conquérir leur cœur et d’apporter un peu d’harmonie dans ce monde. La rancune ne m’a jamais apprivoisé. Je leur ai tout pardonné. L’abandon, les coups, la faim, la solitude, mon périple d’horreurs sur ce chemin de fer.
Chez les hommes, la guerre est une cinquième saison, dont la marche condense toutes les autres : les esprits chauffent en été, les morts tombent en automne, les cœurs frissonnent en hiver, puis la paix refleurit au printemps, enfin, parfois ...
Devant moi, un carré colossal tout de béton et de bois émerge de la neige. Il crache une lumière livide, fausse et incapable d’éclairer la nuit. Une carapace de brume le recouvre, percée par endroit : des miradors, qui m’évoquent les pattes d’une grosse araignée morte, pointées vers les cieux. Elle a tissé des fils barbelés sur tous les côtés et sur plusieurs épaisseurs.
Il n’y a pas d’être plus humain que celui qui sauve un animal.
J’erre dans le salon, ou plutôt dans mon univers, celui que vous foulez sans le savoir. Mes Semblables et moi, nous vous y contemplons tels des dieux, prêts à accepter vos foudres et bénédictions. Chacune de vos apparitions est un miracle perpétuel. Vos commandements dictent et embellissent notre existence.
Ne l’oublie jamais, Ludwig, toutes les solutions se trouvent dans les livres, eux seuls nous sauverons. Une bibliothèque, c’est une armée de soldat alliés. Ne les sous-estime pas.
Un jour, tu connaîtras tous les mots. Je t’apprendrai les phrases. Ne l’oublie jamais, Ludwig, toutes les solutions se trouvent dans les livres, eux seuls nous sauveront. Une bibliothèque, c’est une armée de soldats alliés. Ne les sous-estime pas.
Parlons-en de la mort ! Pour vous, il s’agit d’une fin. Du corps, oui. De l’esprit, peut-être. Dans mon univers, après sa disparition, chaque être demeure en état de vie, temporaire et vaporeuse. Dès le dernier souffle expiré, une brigade de senteurs s’active. La putréfaction démarre bien avant que vous ne vous en aperceviez. Un parfum de renfermé d’abord, vous savez, celui d’un grenier jamais fréquenté.