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Critique de moravia


La mort d'Élise est le vingt-cinquième et avant-dernier tome du journal de Marcel Jouhandeau qui couvre quinze années de sa vie.
Ici Marcel Jouhandeau âgé de plus de quatre-vingts ans va vivre le décès de sa femme et le moins que l'on puisse dire, cela ne va pas le détruire. Bien au contraire il dépeint sa compagne comme un tyran domestique qui lui a pourri la vie depuis son mariage qu'il avait accepté à contre coeur...
À la décharge de l'épouse il faut préciser que celle-ci a découvert peu après l'homosexualité de son mari qui fréquentait "les garçons".
Je n'ai pu m'empêcher de penser, à la lecture de ces discordes étalées complaisamment, que Marcel Jouhandeau était le père de cette école nombriliste que nous connaissons depuis des années avec Christine Angot comme porte-drapeaux. Mais la comparaison s'arrête là.
Davantage de classe dans sa plume et les sujets sont plus variées car il a connu beaucoup plus de personnalités importantes.
On découvre dans ce livre que Jouhandeau mène une existence de grand bourgeois avec chauffeur et gens de maison. Qu'il n'a jamais connu de difficultés financières. Finalement c'est un sacré veinard et cela commence de bonne heure : Il sera réformé et connaîtra la guerre de 14-18 à l'arrière bien au chaud dans un bureau.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, lui qui avait fait le voyage, à l'automne 41, en Allemagne sur l'invitation de Joseph Goebbels, qui avait écrit plusieurs articles antisémites pendant l'occupation, ne sera condamné à aucune peine.
On peut dire que Marcel Jouhandeau avait le cul bordé de nouilles faute de médailles...
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