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Critique de Eroblin


Il y avait très longtemps que je n'avais pas lu une romance de Brenda Joyce, aussi quand j'ai vu que ce titre était disponible sur Netgalley, je me suis dépêchée de le demander. Ce que j'aime chez cette auteure c'est qu'elle conçoit des intrigues amoureuses compliquées entre deux êtres que tout oppose car ils possèdent un orgueil démesuré qui les empêche de comprendre pendant une bonne partie du roman qu'ils sont faits l'un pour l'autre.
« La maîtresse de Clarewood » n'échappe pas à cette règle puisqu'elle met face à face Alexandra Bolton, fille aînée d'un aristocrate ruiné et alcoolique qui dilapide le moindre sou dans le whisky, et Stephen Mowbray, duc de Clarewood. Ils se plaisent immédiatement dès la première fois qu'ils se voient mais le caractère, le statut social de l'un et l'autre vont constituer de multiples obstacles avant une fin, certes, évidente, mais qui nous aura fait passer par tout l'arc-en-ciel des émotions. Je me suis même surprise à avoir les larmes aux yeux en lisant les tourments subits par Alexandra. Il lui en faut de la constance et de la force pour résister aux événements qui lui tombent dessus dès qu'elle rencontre le fameux Duc, parfois particulièrement obtus. Mais c'est là, la force de Brenda Joyce, on parvient à apprécier des personnages antipathiques, parfois même cruels, au premier abord, car elle parvient toujours à glisser quelques allusions qui changent notre regard. Stephen est l'être qu'il est car il a été façonné par un père particulièrement détestable. Cela n'excuse pas complètement son comportement mais permet à Alexandra de mieux le comprendre. J'ai donc retrouvé avec plaisir cette auteure qui m'a fait passer un très bon moment de lecture.
Je remercie encore une fois Netgalley et les Editions Harlequin d'avoir pu redécouvrir Brenda Joyce.

Lien : https://labibdeneko.blogspot..
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