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Critique de LunaZione


Habituellement, je ne lis pas beaucoup de romances historiques. Mais, ces derniers temps, j'en ai lu plusieurs : la faute à leur couverture jaune qui collent parfaitement à la session en cours du Challenge Bookineurs en Couleurs. Généralement, je trouve que les livres de ce genre sont assez peu originaux, mais les derniers que j'ai lus me font mentir et c'est particulièrement le cas de La maîtresse de Clarewood
J'ai lu ce livre sans savoir qu'il s'agissait du onzième tome d'une série, mais cela ne m'a pas dérangée du tout. Bien sûr, on se doute que le rappel des mariages d'autres personnages font référence à d'autres tomes, mais à aucun moment, cela n'a joué sur ma compréhension de cette histoire.

J'ai tout particulièrement apprécié découvrir la vie d'Alexandra avec tous ses sacrifices. La jeune femme fait vraiment tout ce qu'elle peut pour maintenir sa famille debout et malheureusement, son père s'applique à détruire au fur et à mesure ce qu'elle a peiné à construire. le problème, quand on en fait beaucoup pour les autres, c'est qu'ils nous en demandent toujours plus. C'est exactement ce que fait son père en exigent qu'elle se marrie à leur voisin le plus proche qui à le double de son âge et qui ne lui plaît pas du tout malgré sa grande gentillesse.
Sa rencontre avec le Duc de Clarewood est assez foudroyante, tant par ce qu'ils ressentent tous les deux sans vouloir se l'avouer, que par les conséquences que cela entraîne dans la vie d'Alexandra. C'est assez impressionnant de voir la vitesse où l'on peut détruire une réputation et ce que cela signifie à cette époque. Ce qui arrive à Alexandra m'a beaucoup touchée tant par son injustice que pour la nouvelle vie à laquelle elle doit faire face.
J'ai également beaucoup aimé la seconde intrigue qui concerne la mère du Duc et l'Américain. J'ai trouvé cette histoire plus mignonne et touchante, plus raisonnable et moins passionnelle, mais tout aussi belle si ce n'est plus. Il y a autant de respect que d'attirance entre ces deux-là et c'est très chouette à lire.
La fin de cette histoire se devine aisément, même pas besoin d'ouvrir ce bouquin pour savoir ce qu'il va se passer ! ;) Mais, tant mieux, c'est pile ce qu'on avait envie de lire !

Alexandra m'a beaucoup plu : elle est volontaire et ne compte pas son temps pour sa famille, ni ses sacrifices afin de pallier aux dépenses de son père et de maintenir (au mieux) le niveau de vie de ses soeurs. Mais clairement, je ne pense pas que ce soit la solution idéale, tant pour elle que pour sa famille : à mon sens, chacun devrait mettre la main à la pâte et faire preuve d'entraide... En tout cas, j'ai été ravie de nous trouver un passe-temps commun (la couture) et de voir comment cela l'aide au quotidien.
Stephen - le Duc de Clarewood - m'a fait moins bonne impression. Je ne l'ai pas trouvé très respectueux des femmes : il est très agressif dans la cour qu'il fait à Alexandra et la lâche d'une manière très méchante du jour au lendemain. A mon sens, ni sa richesse ni son sex-appeal ne sont des raisons d'agir de la sorte. Ni même son enfance auprès d'un père difficile, d'autant plus qu'il a eu le privilège de grandir aux côtés d'une mère pleine de bon sens, de belles valeurs et d'amour. 

C'était la première fois que je découvrais l'univers de Brenda JOYCE et ai passé un excellent moment. J'ai trouvé que l'histoire de La maîtresse de Clarewood était pleine de rebondissements d'une logique irréfutable bien que certains soient difficilement prévisibles. le ton est fluide, agréable et on sent que l'auteure a une réelle affection pour ses personnages.
Cela m'a donné envie de découvrir les autres tomes de la série : on a tendance à dire que la qualité des séries s'étiole au fil des tomes alors, clairement, si j'ai autant aimé le onzième, je suis quasiment sûre d'apprécier les précédents ;)
Une belle découverte.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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