Eddie Joyce était avocat et avait peut-être la plume qui le démangeait énormément. Un jour il a décidé de se lancer et il a écrit un roman choral retraçant l'histoire d'une famille italo-américaine et traduit dans une dizaine de langues (peut-être qu'il a mis 10 ans à écrire ce livre mais ça me fait quand même « rêver »).
Je suis désolée pour ceux et celles qui me lisent depuis quelques années et vont avoir le sentiment que je radote sérieusement mais j'ai un gros penchant pour les romans choraux, ceux qui nous plongent dans l'histoire d'un groupe (finalement comme dans une série).
Le point de départ Des petites consolations est la mort de Bobby, lors des attentats du 11 septembre. Quelles répercutions a t-elle eu sur les membres de la famille? Alternant les voix qui portent le récit (et réussissant ainsi à le rendre addictif),
Eddie Joyce entre dans l'intimité de chacun, s'interrogeant sur la façon dont on vit le deuil et comment on « poursuit » sa route. de Gail, la mère (un des personnages les plus attachants, « mains froides, coeur chaud ») à Tina, sa femme en passant par Peter, l'auteur dresse une galerie particulièrement réussie.
Malgré quelques passages moins réussis, on sent combien
Eddie Joyce aime ses personnages (tout comme
Pedro Almodovar et
Woody Allen) et c'est pour cela qu'on n'a pas envie de les quitter.
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http://www.chocoladdict.fr/2.. Commenter  J’apprécie         120