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Critique de Prudence


J'ai lu de très nombreux livres de Freud, quelques-uns de Lacan, je laissais une dernière chance à la psychanalyse avec Jung.
Décidément ce n'est pas pour moi.
Je ne comprends pas non plus qu'il soit tant conseillé de les lire, de les maîtriser, ces livres n'ont (quasiment?) aucune utilité dans la relation d'aide et ont même une orientation malsaine et toxique. Comment des professeurs de psychologie (dont certains sont aussi des femmes) cautionnent-ils ce genre de choses ? :
« La femme est la compagne de l'homme; elle fait partie de sa vie et lui appartient. »
« Dans la mesure où la femme est jolie, les opinions de son animus ont pour l'homme quelque chose d'enfantin et de touchant qui l'incite à une attitude bienveillante de guide et d'éducateur paternel ; mais, dans la mesure où le côté sentimental de l'homme ne se sent pas concerné par le charme de la femme en question, dans la mesure où le charme féminin ne constelle pas la disponibilité sentimentale chez l'homme, celui-ci escompte chez la femme compétence et aide valable et non plus incapacité touchante et bêtise solennelle ; dès lors les opinions toutes faites de l'animus de la femme ont, aux yeux de l'homme, quelque chose de suprêmement irritant, surtout à cause de leur manque de fondement […]
Chez les femmes intellectuelles, l'animus suscite des arguments et des raisonnements qui voudraient être logiques et critiques, mais qui, pour l'essentiel, se bornent la plupart du temps à ceci : un point faible qui est secondaire sera transformé, au prix d'un contresens, en la thèse principale. […] A leur insu, de telles femmes ne poursuivent qu'un seul but : irriter l'homme et le faire sortir de ses gonds [...] »
Rappel : l'anima est la part « féminine » chez l'homme (comprendre hystérique), et l'animus la part masculine chez la femme (comprendre rationnelle).
En gros une femme intellectuelle est donc malade et croit dire des choses censées mais en fait non (bien sûr son animus ne donne qu'une apparence de rationalité) et en plus elle fait ça pour faire chier les hommes (c'est bien connu, y'a rien de plus chiant qu'une femme qui pense).
« Une femme possédée par son animus est toujours en danger de perdre sa féminité, son personnage féminin adapté, exactement comme l'homme, dans des circonstances analogues, risque de devenir efféminé. »
Femme qui pense = malade = pas féminin (féminin = sois belle et tais toi. Je ne sais pas ce qu'il fait des moches) = mal
Homme qui ressent des trucs = malade = pas masculin = mal.
« Lorsqu'on cherche à se faire une image de la personnalité qui s'exprime par ces complexes, on est contraint parfois à la conclusion qu'il ne peut s'agir que d'une femme hystérique – d'où la dénomination d'anima ! »
Hum...
J'ai acheté deux livres de Jung, je le regrette. Je vais survoler l'autre mais franchement, je déconseille. J'en ai tellement eu marre que je n'ai pas lu les 10 dernières pages).
Le plus flippant dans ce livre ? C'est qu'on enseigne encore ce genre de choses en psycho...
J'ai été assez dure dans ma critique, surtout que j'ai trouvé Jung moins mauvais que Freud et Lacan, il y a tout de même quelques concepts plutôt intéressants (voir utilisables), mais franchement on trouve bien mieux dans des livres plus récents.
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