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Critique de Christophe_bj
Un agent d'assurances de 39 ans marié, deux enfants, a subi une transplantation cardiaque. Une jeune femme tombe amoureuse de lui et croit en trouver la raison lorsqu'elle s'imagine qu'il a reçu le coeur de son fiancé décédé d'un AVC.
J'ai lu tous les romans de Matthieu Jung et je les ai tous beaucoup aimés, surtout le magistral Triomphe de Thomas Zins (2017) qui est tout simplement un de mes livres préférés. Alors quelle déception à la lecture de ce nouvel ouvrage que j'ai trouvé maladroit et pataud dans son écriture et sa conception et sans aucune originalité dans sa thématique ! Je n'y retrouve rien de ce qui m'a tellement plu dans ses ouvrages précédents : la singularité de ton, l'humour, l'équivoque, l'ironie, les réflexions sur notre société, la richesse de l'intrigue, la complexité des personnages…. Ici, rien de tout cela ; on dirait que ce n'est pas le même auteur, qu'il s'est ingénié à supprimer tout ce qui faisait sa spécificité, qu'il a édulcoré sa prose pour écrire un banal roman d'amour. de plus, il rate complètement les scènes de sexe ; par exemple comment peut-on écrire en 2019 : « Elle porte la main au membre viril » (p. 80) ?
Réveillez-vous, Matthieu, refaites-nous un Thomas Zins !
J'ai lu tous les romans de Matthieu Jung et je les ai tous beaucoup aimés, surtout le magistral Triomphe de Thomas Zins (2017) qui est tout simplement un de mes livres préférés. Alors quelle déception à la lecture de ce nouvel ouvrage que j'ai trouvé maladroit et pataud dans son écriture et sa conception et sans aucune originalité dans sa thématique ! Je n'y retrouve rien de ce qui m'a tellement plu dans ses ouvrages précédents : la singularité de ton, l'humour, l'équivoque, l'ironie, les réflexions sur notre société, la richesse de l'intrigue, la complexité des personnages…. Ici, rien de tout cela ; on dirait que ce n'est pas le même auteur, qu'il s'est ingénié à supprimer tout ce qui faisait sa spécificité, qu'il a édulcoré sa prose pour écrire un banal roman d'amour. de plus, il rate complètement les scènes de sexe ; par exemple comment peut-on écrire en 2019 : « Elle porte la main au membre viril » (p. 80) ?
Réveillez-vous, Matthieu, refaites-nous un Thomas Zins !
