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Critique de Alfaric


Quoi, un manga historique sur les guerres puniques ? Mais quelle bonne idée, surtout pour moi qui adore les mangas et les peplum, mais aussi pour tout le monde vu que l’establishment culturel français semble avoir décidé, après avoir guillotiné la culture grecque, d’euthanasier la culture romaine au nom d’un égalitarisme à la George Orwell (vous savez, celui où certains sont plus égaux que d’autres…)




Ce tome 3 est consacré à la politique de la terre brûlée développée par Fabius, qui ambitionne de priver Hannibal de renforts et de réapprovisionnement comme il en avait privé son père Hamilcar durant la Première Guerre Punique. Une politique qui met la Péninsule Italienne à feu et à sang pour plus que 15 ans et qui va la ruiner pour plus d'un siècle... (Je renvoie les amateurs aux travaux de P. A. Brunt qui est arrivée à la conclusion que le bilan humain du conflit est du même ordre que celui de la Première Guerre Mondiale : on est donc bien dans la guerre totale !)
Devant les ravages de la guerre et l'inaction du dictateur Fabius, la mutinerie grandie dans les rangs et le maître de cavalerie Marcus Minucius Rufus n'hésite plus à critiquer ouvertement son commandant... Le plan était d'attirer Hannibal et son armée en Campanie, terre consacrée à la viticulture qui ne pouvait nourrir tous ses soldats, de l'y enfermer et de laisser la nature faire son œuvre... Sauf que par un stratagème digne de la mythologie grecque, le stratège carthaginois s'échappe de la nasse campanienne.
L'épisode 19 lui nous replonge dans les méandres de la politique romaine avec un Fabius qui doit s'expliquer de l'échec de sa politique devant le Sénat tandis que Minucius remporte un succès contre les troupes de Giscon. C'est l'euphorie dans le camp romain et Minucius le valeureux remplace Fabius le temporisateur au poste de dictateur tandis que s'avivent une fois de plus les tensions entre patriciens et plébéiens...
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