Nous sommes là pour vous aider. Pour rétablir la justice. Nous sommes vos sauveurs, vos redresseurs de torts. Nous sommes les Invisibles et nous sommes partout.
Ses beaux discours, sa philosophie révolutionnaire… tout ça, c’est de la poudre aux yeux. Des grands mots qui sonnent bien, du pur baratin auquel il ne croit pas lui-même. Il ne cherche pas réellement à « rétablir la justice ». Il veut juste que le genre de gens avec lesquels il a grandi éprouvent la même souffrance que celle qu’il a endurée toutes ces années, assis dans son fauteuil roulant, à ressasser les souvenirs de son enfance dorée et à n’avoir pour tout avenir qu’un grand trou noir et vide.
Nous donnons toujours de grosses sommes aux œuvres de charité... Qu’on nous y force ou pas. Seulement, ce n’est pas le genre de chose qu’on crie sur les toits.
C’est quand même marrant comment on peut commencer une relation purement platonique avec quelqu’un et, tout à coup, sentir comme des millions de petits aimants sous la peau qui vous attirent vers lui.
Il a toujours su, depuis qu’il était haut comme trois pommes, ce à quoi il était destiné. Quand, gamin, il a vu son père se faire tuer sous ses yeux, il s’est dit que c’était probablement à lui de faire ce que la police ne ferait pas.
Il n’y avait jamais eu de fille prévue au programme. Encore moins une fille comme elle. Mais c’est plus fort que lui. Il se sent trop bien quand il est avec elle.
L’arrivée du printemps, c’est un peu comme un réveil juste avant l’aube, quand les sueurs froides commencent à sécher et que les cauchemars cessent enfin.