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Un instant d'inattention et la petite Nina disparaît dans la foule. Par chance, elle est retrouvée saine et sauve le lendemain matin. Seulement, sa maman ne la reconnaît pas et est persuadée que la fillette qui est revenue chez eux est une usurpatrice…
Ce roman est sans suspense : la clé du mystère est dévoilée trop rapidement selon moi. le style quelquefois trop alambiqué (à l'image du cerveau de la maman) m'a un peu déstabilisée.
C'est une drôle d'histoire dans laquelle je ne suis pas vraiment entrée.
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Un titre intriguant, des commentaires élogieux, il ne m'en fallait pas plus pour avoir envie de plonger dans le brouillard du cerveau d'Emma.
Emma, maman de Nina, 8 ans, est mariée à Paul, pianiste en proie aux doutes quant à la maîtrise de son art. Emma est professeur aux Beaux-Arts, elle est heureuse au sein de sa petite famille.
Le jour de l'anniversaire de Nina, ils partent tous les trois faire un tour le soir à la fête foraine. Paul saisit une carabine au stand de tir. Emma regarde la scène rêveusement, quand elle redescend sur terre, elle cherche Nina des yeux. Stupeur ! La petite fille a disparu.
Paul et Emma s'affolent, courent en tous sens, Nina reste introuvable. le mot épouvantable resonne furieusement dans la tête vide d'Emma, la police est sollicitée. La fête foraine finie, ils doivent se rendre à l'effroyable vérité, la fillette semble s'être volatilisée.
Heureux dénouement le lendemain matin, la fillette est retrouvée saine et sauve dans les sanisettes d'un chantier dans lesquelles elle s'était retrouvée coincée toute la nuit.
Mais l'apparente fin de l'histoire n'est en réalité que le tout début, car Emma doute. Cette petite fille est-elle bien sa fille ? Certes, elle lui ressemble énormément, cependant son instinct de mère lui crie que ce n'est pas sa fille qui se tient en face d'elle mais un sosie.
L'histoire est originale et l'écriture maîtrisée, l'auteure s'est beaucoup documentée sur le sujet de la maladie mentale. Cependant, il m'a parfois manqué un souffle pour être complètement embarquée dans le cerveau d'Emma. J'aurais trouvé intéressant de découvrir les choses un peu plus par moi-même, Stéphanie Kalfon en dévoilant trop et trop tôt à mon gout.
Je n'ai pas réussi à rentrer en empathie avec Emma, c'est dommage, il m'aurait paru intéressant de la rendre plus sympathique au lecteur, afin qu'il se questionne plus sur lui-même et sa relation aux autres. On lui colle vite une étiquette de folle qui nous tient à distance. J'aurais aimé que mon grain de folie entre en résonnance avec le sien, car parfois la membrane est bien ténue entre celui qui est considéré comme normal et celui qui pète les plombs.
« La vie est un courant électrique. Déployé dans le cerveau, ce courant relie nos abscisses et nos abysses, nos coordonnées et nos désordonnées. Mais qu'advient-il quand ce courant ne passe plus ? Quand la lumière s'interrompt soudain ou bien s'intensifie sans logique, se noircit alors qu'elle devrait éclairer mieux ? Eh bien, par sécurité, on disjoncte. C'est ce qui m'arrive. Insidieusement d'abord, puis de manière flagrante, jusqu'à l'irréparable. » (p.65)

Un court roman intéressant par sa thématique, mais j'aurais aimé qu'il me questionne un peu plus. Toujours est-il que je ne le conseille pas à des parents angoissés à l'idée de perdre leur enfant à la fête foraine …
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« Pour me consoler, la petite fille revenue de la nuit pose sa main sur mon épaule, je la saisis mécaniquement : elle est fraîche et potelée, mais ce geste ne suffit pas à dissiper mes doutes. On pourra bien me dire que cette enfant a gardé son visage de la veille, que sa voix désordonnée reste inimitable, que cette pâleur dans les yeux c'est tout elle, comparer ne mène à rien. Cette enfant n'est pas la mienne. »
Emma, la narratrice de ce roman, raconte le trouble qui la saisit en revoyant sa fille Nina, disparue plusieurs heures un soir de septembre. Quelque chose dissone dans leurs retrouvailles, un « presque-rien », provoquant chez Emma une vrille qui nous plonge dans une vertigineuse incertitude. «

Le titre de ce roman-récit est très révélateur, il s'agit ici de psychiatrie. Depuis longtemps j'avais envie de le lire. C'est une mère qui est persuadée qu'un sosie de sa fille l'a remplacée.


C'est le début du livre. Cette mère est complètement désespérée, elle attend sa fille qui a disparu à la fête foraine, on lui a bien rendu une fillette qui ressemble beaucoup à Nina, mais ce n'est pas elle. Elle ne ressent rien à la regarder, puisque ce n'est pas elle. Elle s'efforce de comprendre pourquoi, va à l'endroit où était installée la fête, pendant des jours, et attend, dans sa voiture. L'enfant qui rentre de l'école essaie bien de rechercher l'attention et l'affection de sa mère, mais Emma est incapable de lui donner quoi que ce soit. Elle l'appelle « L'enfant » car ce n'est pas Nina. Elle souffre car son mari Paul ne comprend pas sa réaction. Son indifférence et sa colère contre sa petite fille. C'est du délire. Emma passe son temps dans les albums photo, et elle examine l'enfant, compare. Lorsqu'un grain de beauté sur le front de l'enfant l'interpelle, car Nina n'en n'avait pas, elle dissèque ses ressentis :

« Je repense à la théorie du punctum de Roland Barthes : sur une photographie, c'est la présence d'un petit grain, d'un défaut qui atteste de l'être cher? Ce grain de réalité est un défaut de fabrication, une disgrâce, une sorte de faute dans la texture mais qui permet de ne pas se tromper.Par ce raté qui en fait aussi la beauté, on authentifie la personne qu'on aime. Car ce stigmate produit sur celui qui regarde la photo une émotion si grande qu'il la renvoie à la véracité de leur lien. Mais pour moi, ce grain placé sur le visage de cette petite fille en face de moi la disqualifie. Il est la preuve qu'elle est fausse, que je ne me tiens pas en face de l'originale de ma fille mais de son double mensonger, du report falsifié de celle que j'ai mise au monde »

Un neurologue et un psychiatre finissent par trouver ce dont elle souffre : c'est le Syndrome de Capgras. On aurait pu traiter ce problème comme un suspense. Ce qui m'a rappelé tout de suite un épisode de « New York Unité spéciale » où une mère négligeait sa fille « parce que ce n'était pas la vraie »… mais ici l'auteure se met à la place de cette femme, et essaie de se débattre avec son cerveau, à essayer de comprendre, s'en prend à l'enfant qu'elle accuse d'avoir pris la place de Nina et de la tromper pour la faire souffrir. On ressent la souffrance de l'enfant qui sent sa mère lui devenir étrangère..

L'écriture de Stéphanie Kalfon est incisive, inventive, intelligente et intelligible, on ne peut lâcher ce livre avant la fin tant on ressent cette souffrance délirante. J'ai beaucoup aimé. À la fois ce sujet, et le style.
Ma note : 5 sur 5


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«Je ne reconnais plus ma fille»

Le troisième roman de Stéphanie Kalfon est un habile thriller psychologique. Après la disparition de leur fille dans une fête foraine, un couple passe une nuit d'angoisse avant qu'elle ne soit retrouvée. Sauf que pour sa mère, il ne s'agit plus de la même personne.

Nous sommes précisément le 9 novembre 2022, le jour où Nina fête ses huit ans. Pour marquer l'événement, Emma et Paul, ses parents, décident de lui offrir une sortie à la fête foraine. Tout va pour le mieux jusqu'à cet arrêt au stand de tir. Après l'ultime tir – réussi – c'est pourtant un sentiment de panique qui le gagne. Car Nina a disparu. Et malgré les recherches presque instantanées qui sont menées, il est impossible de la retrouver.
Après une nuit d'angoisse, la police leur annonce que la fillette est retrouvée non loin de là. Partie à la poursuite d'un chaton, elle s'est perdue dans la forêt avant de trouver refuge dans un abri chantier où elle est restée enfermée jusqu'à ce que des ouvriers ne le retrouvent et ne préviennent les forces de l'ordre. C'est au moment des retrouvailles que le drame se noue. Emma a un doute. «Ma petite fille s'est perdue hier soir, un ouvrier l'a trouvée ce matin, nous rentrons chez nous, fin de l'histoire. Pourtant, j'en suis sûre, je n'ai pas retrouvé ma fille. (...) Elle est une vraie ténèbre; y avancer équivaut à envisager que le soleil ne se lève pas demain.»
À partir de ce moment, on plonge dans une enquête minutieuse qui explore chaque détail qui permettra de justifier cette intuition. Comme son «coeur en sa présence ne sourit pas», elle a forcément affaire à un imposteur. Aussi un grain de beauté qui n'est plus à sa place ou encore une teinte de cheveux différente vont la conforter dans cette opinion qui va vite devenir une obsession.
« En surface, je singe ma vie antérieure, mais j'habite clandestinement mon propre arrière-pays. Je me suis réfugiée dans un lieu qui n'existe pas vraiment, situé en dessous du chagrin, un espace qui ne rejoint plus la maison. » Elle pense tout d'abord trouver auprès de Paul une oreille attentive, avant de comprendre qu'il s'éloigne peu à peu d'elle, qu'il voit son épouse basculer dans la paranoïa.
Elle va alors demander à Nina elle-même de l'aider. On comprend alors qu'elle est perdue, que son délire est profondément ancré, à l'image du traumatisme vécu durant son enfance et qu'elle pensait avoir éloigné.
Derrière cette femme prête à tout pour qu'on lui rendre son enfant, Stéphanie Kalfon réussit un roman aussi fort que dérangeant. Parce qu'elle parvient à associer le lecteur à cette chute que l'on sent inéluctable, que toutes les tentatives faites pour l'aider vont échouer, que la folie la gagne au fil des jours. La spirale infernale est enclenchée…
Après Les parapluies d'Erik Satie (2017) et Attendre un fantôme (2019), Stéphanie Kalfon confirme son talent d'exploratrice de l'âme humaine avec toutes les sortes de circonvolutions qui la rendent aussi complexe que fascinante.


Lien : https://collectiondelivres.w..
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Emma et Paul sont sortis à la fête foraine, un soir de novembre, pour fêter les 8 ans de Nina. Quelques secondes d'inattention et en se retournant....plus de Nina...disparue....et retrouvée le lendemain.
Sauf que pour sa mère Emma, cette enfant retrouvée n'est pas la sienne. Elle le sait. Elle le sent. Elle en est persuadée.

Toutes les preuves, irréfutables, qui lui sont apportées n'y changent rien. Cette Nina n'est pas sa fille mais une pâle imitation.

Petite bombe au sein de la famille : il faut faire avec un
mélange de doutes, folie, obsessions, maladie mentale, et désarroi.
Le livre est écrit du point de vue de la mère, et tout du long, on avance sur une ligne de crête : bascule vers la folie versus retours à la raison.

C'est à la fois troublant, désespérant et haletant.
On redoute la fin.
🤫 Pas un mot de plus....
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Vous avez lu le titre ? vous avez tous les éléments de cette histoire ! Pour ses huit ans, Nina accompagne ses parents à la fête foraine. Une seconde d'inattention au tir à pipe et hop elle a disparu. C'est le choc pour ses parents ! Mais heureusement, le lendemain matin, elle est retrouvée saine et sauve ! Sauf que sa mère ne la reconnait pas ! L'histoire commence ... Nous suivons cette maman qui est la narratrice dans sa descente aux enfers ...
Une histoire bouleversante sous une plume qui en rajoute une couche ! Emma (la maman) m'a beaucoup émue ... Touchée coulée !
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Imaginez-vous une mère qui, l'espace d'un instant bref, laisse sa petite fille échapper à sa vigilance. Fort heureusement, elle la retrouve mais... elle est persuadée que cette enfant n'est pas sa fille et elle compte vous le prouver.

J'ai beaucoup aimé ce court roman. D'abord parce que nous sommes plongés directement dans les pensées de la mère, également narratrice de l'histoire. Ses pensées sont des méandres, à nous de savoir ce qu'il en est. Nous suivons ses doutes, son regard qu'elle pense lucide et juste.
Le roman aborde le cas d'une maladie rare, peu connue, qui atteint le cerveau. Peu à peu le lecteur plonge dans la folie de la mère, qui voit peu à peu sa famille détruite, ses certitudes s'effondrer et son monde s'anéantir.
Je recommande la lecture de cet ouvrage oh combien touchant et dur.
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"Voilà, j'ai basculé."

Ce n'est pas elle, ce n'est pas Nina, sa fille de huit ans, qui est revenue après avoir disparu une nuit entière. Emma en est persuadée, cette enfant n'est pas la sienne.
À l'inquiétude succède l'incertitude, les questionnements, le doute. Si ce n'est pas Nina, où est passée la vraie Nina ? Et comment l'usurpatrice peut-elle avoir jusqu'à son rire ?

Le moins que je puisse dire, c'est que ce roman laisse son empreinte.
Dès les premières pages, l'atmosphère est pesante, oppressante, malaisante.
Emma vit un deuil blanc, s'enfonce dans ses certitudes, jusqu'à en perdre toute raison, Nina absorbe le rejet de sa mère, cherche sa place, Paul, le père et mari, ne comprend pas la situation, cherche des solutions.

Ce court roman n'en est pas moins fulgurant, et nous plonge dans le "cauchemar sans fenêtre" d'Emma. C'était absolument terrifiant pour moi d'imaginer cette situation, voir son enfant et ne pas la reconnaitre comme telle, laisser son cerveau renier le lien mère-fille en toute impuissance.
Des victimes, il n'y a que ça ici, aucun coupable, personne contre qui se retourner.

L'écriture de Stéphanie Kalfon est forte, évocatrice. Les phrases qui font mouche se succèdent, j'aurais pu surligner le roman entier.
Une lecture puissante qui m'a absorbée une nuit d'insomnie, et qui ne m'a pas forcément aidée à me rendormir sereinement, je dois dire.

Un jour, ma fille a disparu dans la nuit de mon cerveau fait partie de la sélection du Prix Orange 2023.
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Je fais une critique après la bataille par manque de temps, dommage, mais je ne peux pas ne pas en faire : ce livre a été un vrai uppercut. Si vous n'avez pas lu la quatrième de couverture, ne la lisez pas et ne lisez pas la suite de cette critique après ce paragraphe. Même s'il ne s'agit pas du tout d'un roman à suspense, je pense qu'il y a moyen d'être quand même plongé dans un doute inquiétant pendant quelques pages avant de saisir la situation comme elle est, ce qui est encore mieux.

Quand on comprend la situation et qu'on voit qu'elle va s'éterniser, on plonge dans l'abime du cerveau d'une mère qui perd pieds et qui perd complètement les pédales. C'est vertigineux, angoissant à la fois pour elle et surtout, pour l'enfant. Elle recherche partout cette enfant qu'elle croit avoir perdue, qu'elle aime toujours et qu'elle s'efforce de retrouver sans jamais lâcher, et ne se rend pas compte que sa fille est vraiment revenue, que c'est bien elle et pas un clone. Elle ne la reconnait pourtant pas, tout colle et pourtant quelque-chose déraille et, persuadée que cette enfant est une usurpatrice, la fera beaucoup souffrir. Se mettre à la place de cette petite qui ne comprend pas ce qui se passe et tente désespérément de retrouver l'amour de sa mère fait vivre des émotions intenses. le père proteste, finit par se mettre en colère contre la narratrice, essaie de lui ouvrir les yeux mais j'aurais eu envie qu'il prenne vraiment conscience du problème et la force à se soigner pour son bien et celui de leur fille, au lieu de partir travailler loin pendant quelques temps, la laissant seule avec sa mère...
On finira par découvrir que des événements de l'enfance de la narratrice ont pu être un déclencheur de son trouble et aussi d'autres éléments... ce qui nous empêche de finir par la détester. Ce qui fait la force de ce roman, c'est cela : il n'y a pas de vrai "salaud", on peut s'attacher à absolument tous les personnages, on vit, on ressent avec eux, et pourtant, on a souvent envie de secouer une partie d'entre eux, de leur faire prendre conscience de leurs torts (et pas seulement la narratrice).
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En une seule nuit, seulement quelques heures, la vie d'Emma et de sa famille bascule. Persuadée, que ce n'est pas sa petite fille Nina qu'elle et son mari ont ramenée du commissariat, elle se retrouve anéantie et perdue, seule face à une vérité que personne d'autre ne semble voir. Elle ne la reconnaît pas cette copie. Rien ne va, son odeur, la couleur de ses cheveux, les élastiques de ses couettes et puis, ce qu'elle ressent. Ce qu'elle ne ressent plus, surtout. Cet amour maternel qui apparemment ne peut être décrit, mais seulement ressenti, reste silencieux face à cette petite fille qui, elle en est persuadée, n'est pas la sienne. 

C'est dur d'être mère, ça l'est tout autant de grandir et de se construire lorsqu'on porte en nous des blessures et traumatismes hérités de notre propre mère. La tragédie d'Emma a commencé bien avant ces quelques heures décisives pendant lesquelles sa fille a disparu et n'est, à ses yeux, jamais revenue. Et c'est en la suivant dans sa spirale infernale qu'on découvre son passé, qu'on fait le lien avec son comportement présent et qu'on arrive au diagnostic qui tombe tel un couperet. Je n'avais jamais entendu parler du syndrome de Capgras et c'est avec énormément d'empathie que j'ai suivi cette femme brisée, en guerre avec elle-même, luttant contre son cerveau, plus en état d'entendre qu'elle est malade et qu'elle a besoin d'aide. 

C'est cruel pour Nina et douloureux de la voir accepter de suivre sa mère dans sa folie pour tenter de gagner son amour et de passer du temps avec elle sans la craindre. Et on ne peut s'empêcher de songer qu'elle aussi portera à son tour des blessures qui l'influenceront une fois adulte.

C'est une histoire émouvante et plutôt tragique. Une histoire sur les deuils qu'on ne peut pas toujours faire, sur la fragilité de l'esprit humain, la relation mère/fille et les traumatismes passés qui déteignent parfois de façon indélébile sur un présent qu'on pensait indestructible.

C'est ma première fois avec l'auteur et je ne regrette pas de m'être laissée tenter par ce titre un peu long et mystérieux. Le style est parfois un peu trop "lyrique", mais j'ai aimé l'écriture. Ça n'empêche pas l'oeuvre d'être rapide et facile à lire. C'est fluide et on se laisse porter jusqu'au bout. 
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