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Critique de Sachan


Toujours aussi sublime et poétique, Nos C(h)oeurs évanescents est de retour pour un quatrième volume incroyablement touchant. C'est aussi le plaque tournante de la série avec un changement notable dans les personnalité de Yutaka et d'Ise, sans oublier des révélations sur Popo.
Yutaka lutté avec ses émotions après s'être laissé submergé par son rôle de Miles et surtout les paroles de Popo. Il a peur des sons, n'arrive plus à voir les couleurs ou les éclats des chants et est incapable de produire un son. C'est alors que l'évolution d'Ise va tout changer. Cette dernière qui a du mal à s'exprimer, qui est semblable à Yuta dans son appréhension des hommes et ses difficultés à mettre des mots sur ses sentiments, arrive enfin à détruire le mur qui protéger son coeur des autres. Pendant ce temps, alors que les choses s'améliore pour la chorale, le soprano russe sombre dans le doute et la dépression après que le petit japonais s'ouvre à lui et lui dévoile ses ressentis face à sa voix.
Ces trois personnages sont intiment liés de par leurs ressemblances, mais aussi sur l'impact qu'ils ont les uns sur les autres. Etant à fleur de peau, trop empathique, ils enferment tout ce qu'ils ressentent en eux, quitte à se couper des autres et finir par s'étouffer, disparaitre. C'est toujours incroyable de voir la simplicité avec laquelle Yukhi Kamatani arrive à transmettre ces messages forts, avec peu de mots, principalement avec des onomatopées et des dessins féériques.
L'histoire continue de s'approfondir, de mûrir, en même temps que les différents personnages, un peu comme la voix des petits génies qui vont finir par muer, un passage de l'âge d'enfant à celui des adultes. Une série à ne pas manquer qui ne cesse de nous étonner et de nous faire rêver.
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