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Citations sur Avant qu'elle s'en aille (40)

Je ne croise pas d'enfants sauvages comme ceux que nous étions, toujours dehors la tête dans les arbres ou installés sur le muret qui surplombe le Tibre.
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J’aime ces journées où nous sommes ensemble. Chacun vaque à ses occupations. J’aime aussi lorsqu’on décide de partir à Torvaianica pour une journée de plage avec des amis. Mon père délaisse les adultes qui se prélassent au soleil pour être avec nous. Il aime les enfants et c’est réciproque. Nous grimpons sur son dos, nous l’éclaboussons, nous lui montrons ce que nous avons appris à l’école de natation où nous allons tous ensemble, en bas de la colline. Puis, lorsque les autres se sont lancés dans une partie de ballon dans l’eau, nous nous éloignons, lui et moi. Nous nageons côte à côte. Lui, la nage indienne, la seule dont aucune école de natation ne vous apprend le style. Pourtant il nage avec élégance. Ses bras se croisent, ses jambes prennent des directions opposées et repoussent l’eau comme dans un ballet aquatique.Lorsque je suis fatiguée, j’enlace son cou, je m’agrippe à son dos et il me ramène au bord.Nous retrouvons mon frère et ma mère, bien plus frileuse que nous tous, qui prend tout son temps pour entrer dans l’eau.
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Son chignon tiré contraste avec son regard tendre et son bon sourire. Elle a en elle quelque chose de volontairement burlesque, elle a gardé sa fantaisie. C'est sa façon à elle d'être au monde, de faire face au meilleur comme au pire.
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L’après-guerre est compliqué. Si les décisions politiques ont arrêté les combats, les rancœurs sont toujours là.Durables et douloureuses.
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Nous apprenons à devenir adultes sans filet, sans douceur, nous apprenons, côte à côte, chacun dans la vie qu’il se dessine, malgré la solitude, sans renoncer à son idéal d’un monde plus juste pour lui, et avec pour seul et unique objectif, pour moi, que celui d’être heureuse.
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Je veux disparaître, mais je ne suis pas assez courageuse ou altruiste pour me sacrifier. J’ai vingt ans et je vais mal. Je ne veux pas mourir, je veux dormir, je voudrais, comme la Belle au bois dormant, dormir cent ans. Peut-être qu’ensuite, quand je me réveillerai, je saurai vivre. Pour l’instant, j’ai des plaques sur le corps, je ne mange plus, je n’ai plus mes règles.
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Au cœur de la Bosnie, Jean-Sélim assiste à une guerre fratricide, une guerre qui oblige à choisir son camp et renvoie chacun à une seule et unique identité. Un non-sens. Toutes les guerres sont nationalistes, identitaires et s’opposent à ce que nous sommes viscéralement.
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Je ne comprends rien au raisonnement qui est le sien mais il est décidé. Il s’inscrit dans une petite école de commerce franco-américaine à Paris dont je ne comprends pas bien en quoi elle va lui ouvrir les portes de l’humanisme auquel il aspire. Mais le fait est qu’il s’y sent à l’aise, en confiance pour apprendre, assez brillant pour finir en trois ans ce qu’il est supposé faire en quatre.
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On rigole, on se parle au bar ou sur la piste, on n’a pas besoin de se connaître, on n’est pas méfiant. J’ai oublié combien j’aimais cette simplicité des rapports. Je replonge dans notre vie d’avant, si lointaine, douce sensation, atmosphère bon enfant que dégage encore aujourd’hui la nuit romaine.
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J’ai un peu honte de son côté ministre, de sa confiance en lui. Rien d’arrogant pourtant, juste de l’assurance. Et le sentiment net qu’il va falloir s’habituer encore à un tout autre environnement.
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