J'avais peur que tu bouleverses mon monde, alors qu'en fait, c'était toi, mon monde.
Je te mens à chaque fois que je me retiens de t'embrasser et que je te laisse croire que j'en meurs pas d'envie, petite reine.
Parfois, on a peut-être juste besoin d'admettre que les choses sont telles qu'elles sont au lieu de se construire une autre réalité.
C'est ça le truc avec Connor. Il a un don pour apaiser les douleurs quelles qu'elles soient.
Il ne minimise pas les sentiments, mais sans en avoir l'air, il arrive à passer de la pommade sur la brûlure pour qu'elle soit supportable.
Ca explique que je me sente si soulagé à sa vue.
Avec elle, au moins, je ne peux pas dire que je m'ennuie! Je suis littéralement passé par toutes les émotions depuis que je l'ai choisie pour cible.
Mais ça ne sert à rien de comparer nos problèmes. Chaque douleur est légitime. Du moment où tu la ressens, elle est légitime.
Je ne me reconnais plus, a tout vouloir savoir à son sujet, à me sentir bien quand elle est là et vide quand elle est absente. Je deviens obsessionnel, et quand je me force à ne plus penser à elle, tout mon univers redevient terne.
C'est quoi, cette merde qui m'arrive?
C'est vraiment nous. Deux orages qui grondent et se font la guerre sous un même ciel. Qui refusent tous les deux de laisser la victoire à l'autre et qui ne font rien d'autre que s'affronter.
De toute façon, je suis bien obligée de reconnaître que c'est lui qui a gagné.
C’est le seul qui sait comment allumer mon âme.
Et je sais qu'aucun dieu ni aucun autre être humain sur terre ne le fera jamais aussi bien que lui.
On s'est rendu meilleurs tous les deux, et je crois que c'est ça, non?
La définition de l'amour.
Celui pour lequel on est prêt à tout.
Celui qui surpasse tous les mythes et toutes les croyances.
Celui que rien n'est capable de détruire.