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Critique de NancyCeleste
C'est le matin de Noël. Holly se réveille et se rend compte qu'il est très tard. Son mari, Eric, est en retard pour aller chercher ses parents à l'aéroport, laissant sa femme et sa fille seules pour préparer les festivités de Noël avant que les autres invités arrivent. Tatiana, leur fille, est de mauvaise humeur, ils ont raté leur « traditionnel moment d'ouverture des cadeaux ». de ce fait, Holly et sa fille Tatiana, y attendent la famille dans une ambiance glaciale et tendue comme il peut en exister entre une mère et une adolescente de 15 ans. Mais la neige tombe en abondance et sans discontinuer sur la ville les isolants à la maison. C'est l'occasion pour Holly de se rappeler le passé, l'adoption de Tatiana et son enfance. Esprit d'hiver. Un esprit qui se perturbe en ce jour de Noël. Que se passe-t-il ? Pourquoi ?
Alternant souvenirs et progression de la journée, voilà tout ce qui se passe sur près de deux cents pages. On suit les pensées creuses et banales d'Holly, des faits sont racontés plusieurs fois de manière quasi-identique.
Laura Kasischke est une auteure dont on parle régulièrement, j'avais envie de la découvrir et, le résumé de ce livre me plaisant, je me suis dit que c'était l'occasion de me lancer dans cette lecture. D'autant plus qu'on m'avait promis une chute renversante ; renversante au point de vouloir relire le livre pour voir ce qu'on avait bien pu louper.
Malheureusement, le charme n'aura pas opéré avec moi. Je me suis affreusement ennuyée durant cette lecture. Esprit d'hiver, est construit autour des flashbacks. C'est un procédé qui a son charme lorsqu'il est utilisé à bon escient ce qui n'est pas du tout le cas ici. Les nombreux flashbacks mettent une distance dérangeante avec la trame de l'histoire. J'y suis, j'y suis plus.
Malgré mes réticences, malgré ma lassitude, agacée par les nombreuses redites, le style haché et la lenteur de la progression de l'intrigue, j'ai quand même persisté à lire ce roman jusqu'à la fin…
Au final, l'ennui m'a accaparée tout le long du livre. Je n'ai pas été sensible à l'écriture, elle ne m'a pas fait entrer dans ce huis-clos censé être inquiétant. On devine tout de suite qu'il s'est passé quelque chose ou qu'il va se passer quelque chose. La fin du roman permet enfin de comprendre la portée de ce roman, mais trop d'ennui tue l'effet de surprise et ne m'a pas fait oublier la pénibilité de la lecture.
Alternant souvenirs et progression de la journée, voilà tout ce qui se passe sur près de deux cents pages. On suit les pensées creuses et banales d'Holly, des faits sont racontés plusieurs fois de manière quasi-identique.
Laura Kasischke est une auteure dont on parle régulièrement, j'avais envie de la découvrir et, le résumé de ce livre me plaisant, je me suis dit que c'était l'occasion de me lancer dans cette lecture. D'autant plus qu'on m'avait promis une chute renversante ; renversante au point de vouloir relire le livre pour voir ce qu'on avait bien pu louper.
Malheureusement, le charme n'aura pas opéré avec moi. Je me suis affreusement ennuyée durant cette lecture. Esprit d'hiver, est construit autour des flashbacks. C'est un procédé qui a son charme lorsqu'il est utilisé à bon escient ce qui n'est pas du tout le cas ici. Les nombreux flashbacks mettent une distance dérangeante avec la trame de l'histoire. J'y suis, j'y suis plus.
Malgré mes réticences, malgré ma lassitude, agacée par les nombreuses redites, le style haché et la lenteur de la progression de l'intrigue, j'ai quand même persisté à lire ce roman jusqu'à la fin…
Au final, l'ennui m'a accaparée tout le long du livre. Je n'ai pas été sensible à l'écriture, elle ne m'a pas fait entrer dans ce huis-clos censé être inquiétant. On devine tout de suite qu'il s'est passé quelque chose ou qu'il va se passer quelque chose. La fin du roman permet enfin de comprendre la portée de ce roman, mais trop d'ennui tue l'effet de surprise et ne m'a pas fait oublier la pénibilité de la lecture.
