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Critique de Sachan
"Are You Alice?" semble monter la barre de la folie et de l'absurdité à chaque tome. Ai Ninomiya et Ikumi Katagiri ont créé un univers sombre qui prend aux trippes et met mal à l'aise, bien loin du conte qu'on nous a lu enfant et pourtant dans le fond "Alice au pays des Merveilles", c'est très loin d'être le monde des "Bisounours" et cette adaptation pourrait bien faire ressortir le mal-être profond sous-entendu de Lewis Caroll.
Après sa brève rencontre avec le Lapin Blanc alors qu'il était inconscient, Alice prend son courage à deux mains et se lance dans sa mission en partant à la recherche du Loir qui semble s'être enfui dans le Passage de la Chenille, mais il ne peut le suivre avant de faire allégeance à la Reine Rouge. S'enchaîne alors une scène surréaliste à mourir de rire qui donne le ton de volume qui jongle entre le rire, les larmes et le malaise.
Le pays des Merveilles se dévoile davantage, notamment en nous apprenant qu'Alice est le 89ème du nom et le premier homme, en plus d'avoir un lien certain avec la véritable Alice. Flashback, sous-entendu, secrets, beaucoup de choses sont révélées sous le manteau, comme la nature des regrets, les rôles imposés à ceux qui ont un nom et les choix du chat de Cheshire qui semble faire dérailler l'univers créer par le Lapin Blanc, rendant la mission d'Alice que plus compliquée.
Il faut avoir le coeur bien accroché pour lire ce second volume, la cruauté des évènements et des personnages est incroyablement violente, sombre et dérangeante. Cela a beau être classé en tant que shonen, l'évolution de l'intrigue, ainsi que l'ambiance lourde pousse à penser que ce manga tient plutôt du seinen, visant clairement un public bien plus adulte que l'oeuvre originale d'Alice à la poursuite du petit lapin pressé.
Après sa brève rencontre avec le Lapin Blanc alors qu'il était inconscient, Alice prend son courage à deux mains et se lance dans sa mission en partant à la recherche du Loir qui semble s'être enfui dans le Passage de la Chenille, mais il ne peut le suivre avant de faire allégeance à la Reine Rouge. S'enchaîne alors une scène surréaliste à mourir de rire qui donne le ton de volume qui jongle entre le rire, les larmes et le malaise.
Le pays des Merveilles se dévoile davantage, notamment en nous apprenant qu'Alice est le 89ème du nom et le premier homme, en plus d'avoir un lien certain avec la véritable Alice. Flashback, sous-entendu, secrets, beaucoup de choses sont révélées sous le manteau, comme la nature des regrets, les rôles imposés à ceux qui ont un nom et les choix du chat de Cheshire qui semble faire dérailler l'univers créer par le Lapin Blanc, rendant la mission d'Alice que plus compliquée.
Il faut avoir le coeur bien accroché pour lire ce second volume, la cruauté des évènements et des personnages est incroyablement violente, sombre et dérangeante. Cela a beau être classé en tant que shonen, l'évolution de l'intrigue, ainsi que l'ambiance lourde pousse à penser que ce manga tient plutôt du seinen, visant clairement un public bien plus adulte que l'oeuvre originale d'Alice à la poursuite du petit lapin pressé.
