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Critique de Nayac
Un bon "que sais- je", synthétique, bien articulé autour de propositions construites.
JC Kaufmann ne craint pas de rendre à revers certains "postulats".
Ainsi il compare plusieurs fois (sans les assimiler) le couple à une "petite entreprise", à un système économique. Par exemple: "les individus tentent de valoriser au mieux leur capital sur le marché matrimonial".
Ou bien: (le couple), " rarement un hasard, mais un choix mûrement réfléchi" (à l'extrême, le futur partenaire est "un produit commercial évalué par un consommateur"), mais difficilement avouable car antinomique avec l'idéal amoureux dans ce qu'il a de plus pur, loin de tout calcul.
Ou enfin: "tout s'change dans le couple: du sperme, des baisers, de l'argent, du travail et des sentiments, du capital économique et du capital symbolique.
Et la passion? : "un sursaut personnel, un coup de dés pour changer le destin". Une auto-illusion: "on tombe amoureux avant tout parce qu'o se représente ainsi". Ou, plus loin: "une fuite de la réalité" (d'où sa fragilité, son absence de pérennité).
Idem pour le "choc amoureux": il est le "résultat d'une prédisposition socialement et individuellement construite, qui place le sujet dans les conditions de pouvoir ou devoir l'éprouver.
Singulièrement Jean Claude Kaufmann est beaucoup moins "incisif" sur le thème de l'amour dans la durée, auquel il préfère le mot attachement. Plusieurs pages sont consacrées à montrer comment les habitudes, les petits riens quotidiens, bref ce qui est représenté habituellement comme une routine antinomique à Amour et Passion, peut permettre la construction d'un amour paisible, de dévouement, de tendresse et de bienveillance.
Que l'on soit d'accord ou non avec ces quelques éléments, un livre qui incite à la réflexion ... et dont je recommande la lecture
JC Kaufmann ne craint pas de rendre à revers certains "postulats".
Ainsi il compare plusieurs fois (sans les assimiler) le couple à une "petite entreprise", à un système économique. Par exemple: "les individus tentent de valoriser au mieux leur capital sur le marché matrimonial".
Ou bien: (le couple), " rarement un hasard, mais un choix mûrement réfléchi" (à l'extrême, le futur partenaire est "un produit commercial évalué par un consommateur"), mais difficilement avouable car antinomique avec l'idéal amoureux dans ce qu'il a de plus pur, loin de tout calcul.
Ou enfin: "tout s'change dans le couple: du sperme, des baisers, de l'argent, du travail et des sentiments, du capital économique et du capital symbolique.
Et la passion? : "un sursaut personnel, un coup de dés pour changer le destin". Une auto-illusion: "on tombe amoureux avant tout parce qu'o se représente ainsi". Ou, plus loin: "une fuite de la réalité" (d'où sa fragilité, son absence de pérennité).
Idem pour le "choc amoureux": il est le "résultat d'une prédisposition socialement et individuellement construite, qui place le sujet dans les conditions de pouvoir ou devoir l'éprouver.
Singulièrement Jean Claude Kaufmann est beaucoup moins "incisif" sur le thème de l'amour dans la durée, auquel il préfère le mot attachement. Plusieurs pages sont consacrées à montrer comment les habitudes, les petits riens quotidiens, bref ce qui est représenté habituellement comme une routine antinomique à Amour et Passion, peut permettre la construction d'un amour paisible, de dévouement, de tendresse et de bienveillance.
Que l'on soit d'accord ou non avec ces quelques éléments, un livre qui incite à la réflexion ... et dont je recommande la lecture
