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Critique de Phoenicia


Quel plaisir de nouveau! Ce livre , comme les précédents, m'a procuré un flot d'émotions tout en m'enveloppant dans une bulle de douceur, malgré les sujets abordés.

Nous ne sommes plus au Funiculi Funicula mais au Donna Donna, un café tenu également par le clan Tokita. La gérante, Yukari, est partie de manière inopinée aux Etats-Unis si bien que Nagare (son fils), Kazu et la fille de cette dernière, Sachi, viennent la remplacer tandis que Miki reste à Tokyo. L'occasion pour nous de garder le même esprit tout en changeant de lieux et d'habitués. Ici, on a Saki, psychiatre de son état, Reiki, employé qui aspire à devenir humoriste et Nanako, une amie de ce dernier.

Encore une fois, on suit 4 histoires qui amènent des protagonistes à voyager dans le temps, régler leurs comptes, panser leurs blessures et surtout apprendre à vivre. Alors qu'on suit ces histoires différentes, on suit le fil rouge que représente le clan Tokita et ses habitués. J'ai eu la sensation que l'auteur avait gagné en clarté concernant les règles de ces voyages dans le temps, les possibilités, les interdits. Je l'ai trouvé, en comparaison, moins opaque que le premier mais peut-être est-ce dû au fait que c'est plus familier pour moi.

Je regrette de ne pas avoir rencontré en bonne et due forme le personnage de Yukari qui n'existe que par bribes. On retrouve Nagare, discret mais serviable, qui a laissé Miki à Tokyo pour qu'elle puisse rencontrer sa mère défunte. On retrouve Kazu qui évolue positivement, s'ouvre davantage depuis qu'elle est devenue maman. Surtout on fond pour Sachi, petite fille très en avance pour son âge, éperdue de lecture qui pose aux habitués des questions dérangeantes sur leurs décisions avec une fin du monde imminente.

Sur les quatre histoire, seule la première ne m'a pas plus touchée que cela. En revanche, les trois autres... mon coeur a palpité, s'est serré et les larmes ont coulé. La reconstruction après un proche décédé est un sujet abordé de manière régulière dans ces différents ouvrages. Il n'en demeure pas moins que c'est beau à lire. Triste mais beau. Cette fin surtout! Elle m'a bien remuée!

Je sais qu'un 4e opus est sorti en anglais. Inutile de dire que je vais le lire sans hésitation lorsqu'il paraîtra en français.
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