Le tome précédent marquait la fin du cycle taïwanais dédié à la destinée des réfugiés nippons à Taiwan. Et si ce cinquième tome nous ramène au Japon, le plus surprenant est que
Kaiji Kawaguchi ("Seizon Life", "Zipang", "Eagle") ne suit plus les pas de Gen'Ichiro, mais nous invite à suivre Misao Munakata depuis la catastrophe de 2002 jusqu'en 2017.
Il est d'ailleurs difficile pour le lecteur d'abandonner Gen'Ichiro au sommet de son charisme pour suivre ce nouveau protagoniste. le début d'album est donc plus difficile, mais l'auteur parvient vite à captiver le lecteur.
Premièrement, en revenant plus en détails sur les cataclysmes qui ont ravagé le Japon. Des événements que l'auteur n'avait bizarrement fait que survoler lors des deux premiers tomes alors que les japonais sont généralement assez friands de ce genre de catastrophes qui mettent à l'épreuve leur héroïsme et leur patriotisme.
Kaiji Kawaguchi se rattrape donc bien lors de ce tome et a deuxièmement l'intelligence de faire apparaître Gen'Ichiro sur la route de son nouveau personnage afin de lier le tout au reste de l'histoire.
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