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Critique de NicolaK


C'est mon ami Casimir qui a démarré les hostilités en m'agitant ce livre sous le nez. Mais je n'ai pas dû être la seule victime, d'autres babelpotes lui ayant rapidement emboîté le pas.

J'ai eu envie d'une courte lecture détente, et cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de littérature japonaise. Mon choix s'est donc porté sur Tandis que le café est encore chaud.

En pénétrant dans le Funiculi funicula, petit café sans fenêtres puisque situé au sous-sol, une délicieuse fraîcheur nous enveloppe, alors qu'il n'y a aucune climatisation. Très appréciable en pleine canicule.

Peu de places assises de chaque côté de tables à deux places, trois tabourets au comptoir, atmosphère intimiste, les habitués s'y retrouvent chaque jour avec grand plaisir.

La légende dit que dans ce café, on peut voyager dans le temps, en suivant bien les règles. Y déroger peut être catastrophique, on peut y laisser ce qui fait l'essence même de notre vie.
L'auteur énumérera lesdites règles à moult reprises, je vais essayer de ne pas les oublier, sait-on jamais.

Tout d'abord, j'ai eu un peu de mal à ne pas m'ennuyer pendant la première partie du livre. Beaucoup (trop ?) de détails, c'était très lent.
On peut dire que Toshikazu Kawaguchi a le sens du détail et prend son temps pour présenter la moindre action ou pensée de ses personnages sans compter les éléments du décor.

Présenté comme ça, mon retour pourrait vous refroidir, mais en fait, j'ai vraiment bien aimé ce roman.
Le style a un petit côté naïf, presque enfantin, dirais-je.
J'ai presque envie de dire que c'est mignon.

Des personnages, on en connaît très vite tout, soit par leurs pensées soit par les dialogues avec les propriétaires du café et la serveuse Kazu.

Je me suis attachée à chacun d'eux, même à la dame en blanc qui lit son roman et ne quitte quasiment jamais sa chaise.
Sa chaise... que beaucoup lorgnent.
Ce n'est pas n'importe quelle chaise, voyez-vous...

Pour conclure, j'adorerais beaucoup connaître ce café et ces gens qui ont fini par faire presque partie de ma vie au fil des pages.

Je ne voulais pas lire la suite, il me semble avoir vu que c'était quasiment la même chose dans les trois tomes, mais rien que pour retrouver Kazu, Kei et Nagare, il est fort possible que je me fasse violence.

Par contre, je vous rassure, ce récit comporte une fin et nulle obligation de lire les autres volumes.

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